Plus de 20 ans après, la République démocratique du Congo recourt de nouveau aux bons du Trésor pour financer son budget national.
Ce vendredi 4 octobre à Kempinski Fleuve Congo Hôtel de Kinshasa, le Ministère des Finances et la Banque centrale du Congo organisent une cérémonie pour le lancement des adjudications sur les bons du Trésor pour ce quatrième trimestre de l'exercice budgétaire 2019.
La République démocratique du Congo entend lever 150 milliards de CDF sur le marché local essentiellement à travers les bons du Trésor.
A cet effet, le vice-ministre des Finances, Junior Mata, a donné quatre assurances pour garantir le bon déroulement des souscriptions aux bons du Trésor.
"Je sollicite en ce jour votre adhésion à ce nouvel instrument de financement de notre économie. Je voudrais, par cette même occasion, vous rassurer que le Gouvernement a pris toutes les dispositions pour garantir le bon déroulement de ces opérations", a dit le ministre dans son message en rapport avec le lancement des adjudications.
Les avantages qu'il garantit aux opérateurs économiques privés qui vont souscrire à ces bons du Trésor sont:
Premièrement, le Décret n°18/025 du 11 juin 2018 fixant les modalités d'émission et de remboursement des Bons du Trésor et Obligations du Trésor qui crée ce nouveau marché, prévoit le débit automatique du Compte Général du Trésor. Par conséquent, il est prévu, le crédit automatique des comptes courants des souscripteurs qui détiennent les valeurs concernées. Ce mécanisme a été prévu pour éviter toute accumulation darriérés.
Soyez rassurés de la détermination du Ministère des Finances à respecter cet engagement. Il sagit, en effet, dun défi majeur que nous ne pouvons ignorer eu égard à la nécessité de renforcer la confiance en la signature de lEtat ;
Deuxièmement, les intérêts perçus par les souscripteurs sont défiscalisés. Il importe de souligner que nous ne comptons pas modifier cette disposition de la Loi de finances ;
Troisièmement, les titres sont dématérialisés, exclusivement inscrits en comptes-titres, ce qui exclut le risque de perte de ces valeurs ;
Quatrièmement, et enfin les titres sont négociables afin de permettre aux agents économiques de récupérer, éventuellement leurs ressources avant léchéance.
Amédée MK