Albert Yuma, président de la Fédération des Entreprises du Congo (FEC), plaide pour la restructuration de lOffice National du Café (ONC) afin de redynamiser la gestion de la filière café-cacao en RDC.
« Il est très important quil y ait dabord une restructuration pour la performance de lOffice National du Café (ONC). Le programme ESSOR avait commencé ce travail en collaboration avec les responsables de lONC, mais il semble que le programme sest arrêté pour les motifs non encore élucidés », a-t-il dit dans son mot de circonstance au lancement du Forum Expo Café-Cacao à Kinshasa ce lundi 18 juin 2018.
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DESK ECO by @actualitecd (@deskecocd) 18 juin 2018
Les producteurs ont toujours décrié un manque dencadrement suffisant par lOffice National du Café, surtout sur le plan agronomique et lONC sest toujours défendu en pointant du doigt le manque des moyens.
« Grâce à ce projet, on espérait capaciter lONC pour quil rende des services utiles aux producteurs et autres acteurs de la filière café. La perception de 4,5% sur les robustas, et de 3,5% sur les arabicas lors de lexportation en raison de prestation sur les exportations du café » ne se justifie parce quelle ne concorde pas avec la loi agricole qui limite tout prélèvement sur les exportations agricoles à 0,25% », a-t-il ajouté.
ESSOR, via son projet chaîne de valeur agricole AVC, avait ambitionné daméliorer le climat des affaires dans le secteur agricole dont la première intervention était axée sur la réforme réglementaire de lOffice National du Café. Cette réforme visait à rendre lONC plus performant afin de lui redonner la confiance des producteurs, des exportateurs et dautres partenaires.
Pour rappel, dans les années 1982 et 1990, la RDC exportait en moyenne 120.000 tonnes de café vert, robusta et arabica confondus. Aujourdhui, cette performance a sensiblement baissé au point que le pays a exporté 9.985 tonnes en 2016 en moyenne pour une rentrée en devises de 18 Millions de USD.