Le rapport provisoire de lexécution du budget à fin février 2019, publié par le Ministère du Budget, renseigne que les dépenses dinvestissement ont connu aucune exécution. On note par ailleurs une prédominance pour le paiement des dépenses de fonctionnement et de rémunération, comme en janvier 2019.
Sur une prévision linéaire de 595 milliards de FC (360 millions USD), le paiement des dépenses de lutte contre la pauvreté ont été payé à hauteur de 260 milliards de FC (157 millions USD) soit 43,7%. Dans cette catégorie, ce sont les dépenses des institutions et Ministères, qui ont reçu plus de moyens de lEtat.
Ainsi, les dépenses de la Présidence ont connu un paiement de 7 milliards de FC (4 millions USD), de la primature 2 milliards de FC (1 millions USD), de lAssemblée Nationale 6 milliards de FC (3 millions USD) et du Sénat 2 milliards de FC (1,2 millions).
Sagissant de la rémunération du personnel de lEtat, le trésor public a décaissé 249 Milliards de FC, contre une prévision de 290 Milliards de FC soit 85,8%.
Les charges transférées en province, notamment la rémunération et le fonctionnement des exécutifs provinciaux (Assemblée provinciale et le Gouvernement) ont connu un paiement de 190 Milliards de FC soit 115 millions USD. Tandis que les différentes dépenses dinvestissement nont connu aucune exécution, lit-on dans le rapport du Ministère du Budget.
Quelques dépenses urgentes payées
Le même rapport indique que le niveau global des dépenses payées en février sont de lordre de 604 milliards de FC (366 millions USD) contre les prévisions linéaires de 1.600.815.109.623 FC (970 millions USD) soit un taux dexécution de 37,8%. Par rapport au plan dengagement budgétaire de février prévu à 990 Milliards de FC (600 millions USD), on note un taux dexécution de 61,9%.
Au cours de la période, les principales actions réalisées sont les suivantes : « mise à disposition des fonds relatives aux frais de fonctionnement de la CENI ; paiement de la rétrocession aux administrations financières ; approvisionnement au titre de fonctionnement de la prison centrale de Makala et de la prison militaire de Ndolo ainsi que des autres camps de détention de lintérieure du pays ; mise à disposition relative au fonctionnement du gouvernement provincial de la ville de Kinshasa ; le fonds spécial dintervention pour les opérations de neutralisation des groupes armées apparentés, réhabilitation des bâtiments, équipement et charges opérationnelles du conseil national de sécurité, ».
Il faut souligner que les dépenses liées au programme de 100 jours du Chef de lEtat n'apparaît pas dans le rapport dexécution du budget de Février, publié par le Ministère du Budget.
VM