LAssociation congolaise pour laccès à la justice (ACAJ) a écrit ACAJ a écrit à la Ministre de portefeuille pour sinquiéter de la non exécution des ordonnances nommant les nouveaux mandataires à la Société Nationale des Chemins de fer du Congo (SNCC) et la Gécamines.
« LACAJ est profondément préoccupée par cette situation. Pareil acte est constitutif non seulement dune abstention coupable, mais surtout dobstruction à la jouissance des droits garantis aux particuliers prévus et punis par larticle 180 du code pénal livre II », écrit lONG.
Lorganisation constate également que la situation des sociétés concernées se dégrade chaque jour et « les agents ne savent plus à quel Saint se vouer par rapport à la jouissance de leurs droits sociaux, étant donné que tous les investisseurs qui étaient disposés à y injecter des capitaux devant servir notamment à la paie des arriérés de leurs salaires et autres droits sont devenus réticents ».
Contexte
Ces nominations publiées depuis le 3 juin avaient notamment provoqué un tollé auprès des organisations de la société civile. L'Observatoire de la dépense publique (ODEP) avait appelé le président de la République à annuler par exemple la nomination dAlbert Yuma à la tête de la Gécamines. Lorganisation soutient que sous Albert Yuma, la gestion de la Générale des carrières et des mines est caractérisée non seulement par l'opacité dans la gouvernance mais aussi des scandales financiers qui ont conduit notamment à la suspension du programme formel du FMI (Fonds monétaire international). Ces ordonnances avaient également suscité une crise entre le FCC et CACH à lAssemblée nationale provoquant notamment des heurts ayant abouti à lincendie des sièges des partis politiques.