Le Premier ministre Bruno Tshibala avait signé une série darrêtés portant interdiction de fabrication, important et utilisation des matières en plastique au 30 juin 2018. Au même moment en cette date les 498 bus de lentreprise Transport du Congo (Transco) seront déclarés amortis, cinq ans après leur mise en service. Sur ces deux dossiers, aucune alternative nest jusque-là proposée.
Le premier ministre a signé le 30 décembre dernier un décret fixant la date limite pour lexploitation des matières en plastiques au 30 juin 2018 dans lensemble du pays. A quatre jours de la fin de lultimatum, aucune solution de rechange nest encore rendue publique ni par le gouvernement national à travers les ministères de lEconomie et de lIndustrie encore moins par les opérateurs économiques. Contacté à ce sujet par DESKECO.COM, le ministre dEtat en charge de léconomie indique que tout sera déterminé au premier juillet si ces mesures seront respectées ou pas.
« Les opérateurs économiques se sont réunis et je penses quils ont aussi pris des mesures pour les solutions de remplacement. Quant à nous, nous allons seulement faire le constat le premier juillet 2018 pour voir si ces mesures ont été respectées ou pas. Les opérateurs économiques sont appelés à respecter cette décision parce quest une mesure qui a été prise conjointement avec eux. Et cest au premier juillet que nous nallons descendre sur terrain pour savoir réellement ce qui sest fait » a affirmé le ministre Kapika.
Pour sa part le ministre du Commerce extérieur contacté à ce sujet par DESKECO.COM promet de se prononcer sur les décisions prises sur les importations de manière générale dans les heures qui suivent.
Concernant les Bus Transco qui seront officiellement déclarés amortis à la même date du 30 juin 2018, il ny a pas non plus de communication du gouvernement ni des autorités de cette société publique de transport en commun de la capitale.
Mais un responsable de Transco, qui a requis lanonymat, a affirmé à DESKECO.CO que les dossiers sur les accords signés avec différents partenaires se trouvent encore sur la table du ministre des Transports José Makila.
Lutilisation des matières en plastique et le dossier sur ces bus de transport en commun sont deux dossiers importants qui risquent davoir des conséquences économiques graves dans la ville de Kinshasa et même dans lensemble du pays.
Willy Akonda Lomanga/ Desk Eco