Le candidat à lélection présidentiel, Martin Fayulu a présenté ce jeudi 13 septembre son programme dont le budget annuel est de 38 milliards USD quil compte réunir grâce à la mobilisation des recettes. Ces dernières, daprès lui, prendront en compte les recettes actuelles existantes, de la lutte contre la corruption et la fraude fiscale, des emprunts ou encore de laide publique au développement.
Pour Martin Fayulu, il faut dabord compter sur les recettes que letat mobilise normalement ces dernières années. Selon lui, la RDC a environ un budget annuel de 5 milliards USD. Il compte également mobiliser 15 milliards USD à travers la lutte contre la fraude fiscale et la corruption.
On nous déclare souvent un budget de 8 milliards mais on na jamais atteint ce montant. Notre budget tourne autour de 5 Milliards. A cela nous allons ajouter ce quon appelle par gouvernance intègre. Il sagit de mettre en place une fiscalité de développement. Lancien premier ministre Matata et même le conseiller spécial du chef de lEtat en matière de la bonne gouvernance qui ont dit que nous perdons plus de 15 milliards USD par an par coulage de recettes. Nous allons récupérer cet argent grâce à lEtat de droit et en élargissant l'assiette fiscale, a indiqué martin Fayulu.
Il mettra en compte dans son budget plus de 3 milliards de laide publique au développement grâce à une coopération efficace et structurée. 5 milliards proviendront selon lui, des nouveaux investissements directs locaux ou étrangers. Martin Fayulu préconise également de prendre des empreints de plus de 5 milliards à travers notamment des fonds souverains et 5 milliards seront générés par la croissance.
"Investir dans le citoyen pour développer la RDC", est l'intitulé du programme de Fayulu.
Ce programme est axé sur six piliers : le social libéralisme, la citoyenneté, le pacte pour le développement, la bonne gouvernance, la réconciliation nationale et le principe de gagnant-gagnant. Martin Fayulu a également recouru au Livre Bleu de Didier Mumengi dans lélaboration de son programme.
Willy Akonda Lomanga/ Desk Eco