Dans une tribune publiée dans la presse congolaise, l'ambassadeur de Chine en République démocratique du Congo, WANG Tongqing, évalue à 10,5 milliards USD les investissements directs des entreprises chinoises dans le Grand Congo. Tout aussi, les échanges bilatéraux entre Kinshasa et Pékin sont aussi en augmentation.
"En 2018, le volume des échanges bilatéraux entre la Chine et la RDC a augmenté de près de 7,5 milliards de dollars américains, avec une augmentation de 76% par rapport à l'année passée. Selon des statistiques incomplètes, fin 2018, les entreprises chinoises disposaient d'un stock d'investissement direct en RDC d'environ 10,5 milliards de dollars américains. Et la RDC est devenue la troisième destination des investissements de la Chine en Afrique, après l'Angola et l'Afrique du Sud", note l'ambassadeur de Chine dans sa tribune.
Bien plus, la circulation des personnes entre la RDC et la Chine est aussi en forte augmentation.
"Les échanges en termes de circulation des personnes deviennent de plus en plus étroits : chaque année, plus de 10 000 Congolais demandent des visas pour voyager, étudier et faire du commerce en Chine; des centaines de fonctionnaires gouvernementaux, d'intellectuels, d'entrepreneurs et de représentants du secteur des médias partent pour des formations diverses. Le programme de Bourses d'études du gouvernement chinois reçoit environ 70 étudiants chaque année", fait savoir le diplomate chinois dans la même tribune.
La Chine fonde sa coopération tant avec la RDC qu'avec toute l'Afrique sur base de ces cinq principes: ne pas s'ingérer dans les efforts des pays africains visant à explorer des voies de développement conformément à leurs réalités nationales, ne pas s'ingérer dans leurs affaires intérieures, ne pas imposer sa volonté à autrui, n'assortir d'aucune condition politique à l'assistance à l'Afrique et ne pas rechercher des intérêts égoïstes politiques dans l'investissement et le financement.
Amédée Mwarabu