Dans leur déclaration faite samedi 6 juillet, les députés nationaux et sénateurs membres du Réseau des parlementaires africains contre la corruption (APNAC-Rdc) fustigent la corruption qui a entaché le processus électoral en République démocratique du Congo.
Cest ainsi quils demandent au Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi, de passer à la vitesse supérieure dans son programme de lutte contre la corruption, en procédant à la création des cours spécialisées anticorruptions, « où les immunités ainsi que les privilèges des juridictions seront inopérants », et à la création de la commission indépendante anti-corruption « avec un plein pouvoir et la capacité dinvestiguer sur les faits de corruption quils soient passés, présents et à venir ».
Aussi, demandent-ils au Chef de lEtat, en sa qualité de magistrat suprême, dexiger au Procureur général de la République les résultats des enquêtes ouvertes vis-à-vis des députés provinciaux et sénateurs qui se sont trempés dans la corruption.
Dans cette déclaration relative aux corrections dans le processus électoral, les députés nationaux et sénateurs membres de lAPNAC-Rdc se disent choqués à la suite des derniers arrêts de la Cour constitutionnelle de la Rdc sur les contentieux électoraux. « Certains arrêts de la Cour constitutionnelle viennent dêtre revus pour flagrance dirrégularités graves appelées « erreurs matérielles ». A présent, aucune enquête na abouti aux sanctions vis-à-vis de tous les corrupteurs et les corrompus », ont-ils déclaré.
Lepetit Baende