Lentreprise minière Randgold Resources a réfuté les allégations de la Société de Mino de Kilo-Moto SA (SOKIMO) affirmant que le projet de fusion Barrick / Randgold introduirait un nouveau partenaire dans la joint-venture Kibali en République Démocratique du Congo et quelle entend par conséquent faire valoir ses droits.
Dans un communiqué publié le vendredi 28 septembre 2018 cette société a déclaré que la fusion proposée n'aurait aucun effet sur Kibali Goldmines SA, dans laquelle Randgold détient une participation indirecte de 45%, tandis que SOKIMO détient 10% et autre partenaire est AngloGold Ashanti.
Le document indique que l'accord de coentreprise et la documentation connexe ne contiennent aucune disposition donnant à SOKIMO des droits résultant de la fusion proposée.
Randgold a également fait remarquer quil avait mené des consultations approfondies avec SOKIMO au niveau du conseil et de la direction au cours des jours suivant lannonce de la fusion proposée, ainsi quavec le ministre des Mines et dautres parties intéressées concernant la transaction proposée. La société a déclaré quelle continuerait à sengager avec toutes les parties pour démontrer que cette transaction était dans lintérêt de toutes les parties prenantes affirme le communiqué de Randgold Resources.
Dans un communiqué publié le même vendredi à Bunia la Sokimo a affirmé quelle est en train étudier plus en détail la documentation disponible pour lheure et fera valoir ses droits, dans cette énième illustration dopérations de cession de contrôle entre grands groupes mondiaux, conçues et structurées pour simposer sans discussion préalable dans les pays doù sont extraites les ressources qui font leur richesse.
Elle a également affirmé avoir appris par voie de presse lannonce de la fusion des sociétés Randgold Resources Limited et Barrick Gold Corporation.
Willy Akonda Lomanga / Desk Eco