Cétait au cours de la réunion tenue ce jeudi 20 juin à lhôtel de ville de Kinshasa entre le gouverneur, son vice Néron Mbungu, les représentants des sociétés productrices des plastiques, la directrice de la DGRK (Direction générale des recettes de Kinshasa) Rita Bola et Jean Claude Muissa, directeur de FONAK (Fonds d'assainissement de Kinshasa).
Les sociétés productrices des plastiques vont se concerter avec la Fédération dEntreprise du Congo, les syndicats, la DGRK et le FONAK dici lundi afin de trouver une solution au risque de subir la loi de lexécutif provincial de Kinshasa.
« Nous tenons que la ville soit propre. Néanmoins nous voulons que des mesures dencadrement si on refuse les sachets, ça sera remplacé par quoi ? Quelle est la mentalité à imposer à la société ? il (Gentiny Ngobila, Ndlr) nous a mis devant le fait accompli. Il nous a fait voir que si nous ne nous prenons pas en charge et sil arrive quil frappe nous serons obligés davaler », a déclaré Rita Bola, Directrice de la DGRK.
Lannée dernière, lancien Premier ministre Bruno Tshibala avait signé une série darrêtés portant interdiction de fabrication, important et utilisation des matières en plastique au 30 juin 2018. Un moratoire denviron 5 mois a été également accordé aux producteurs de ces sachets en plastique. Mais la mesure na jamais été respectée.
La ville de Kinshasa produit chaque jour au moins 9000 tonnes des déchets et chaque semaine la Régie dassainissement (RASKIN) bénéficie dun chèque de 2 400 000 FC de la part du FONAK pour gérer linsalubrité dans la capitale congolaise. Une enquête parlementaire a déjà eu lieu pour contre vérifier ces chiffres et le rapport sera présenté ce samedi 22 juin à lassemblée provinciale de Kinshasa.
Auguy Mudiayi