RDC :les trois mesures sociales de Félix Tshisekedi depuis son investiture

PAR Deskeco - 11 fév 2019 09:43, Dans Actualités

Le président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, s'est engagé à améliorer les conditions de vie des Congolais dans son discours d'investiture le 24 janvier.

Au lendemain de la passation de pouvoir, le 25 janvier, à l'issue de la première réunion du Conseil supérieur de la Défense, le chef de l’Etat a instruit le ministre de la Défense, le chef d'état major des Forces armées de la République démocratique du Congo et le Commissaire général de la police d'envisager les voies et moyens pour améliorer les conditions de vie des militaires et des policiers. C'est la première mesure d'ordre social que le président de la République a prise.

"Un état des lieux des services de sécurité lui a été brossé, rapporte le ministre de la défense. “Il s’est dégagé que malgré les efforts fournis par les différents responsables, le chef de l’Etat a estimé qu’ on doit prendre l’engagement, ensemble avec les responsables des services notamment l’armée et la police pour améliorer le social des militaires et des policiers. Ce, en collaboration avec le ministre de la Défense nationale , de l’Intérieur et du chef d’état major de l’armée et du commissaire général de la police“, avait annoncé le ministre de la défense à l'issue de la réunion du Conseil supérieur de la Défense.

La deuxième mesure sociale a été de calmer la grogne sociale au sein de la société de Transport au  Congo (Transco) en faveur des agents de cette entreprise publique.

Revendiquant  les 4 mois d'arriérés de prime et la gratification de décembre 2018, les agents de Transco ont observé trois jours de grève paralysant le transport en commun dans la capitale Kinshasa.

“Le Chef de l’Etat a instruit la chaîne  des dépenses publiques pour que soient libérés en procédure d’urgence  les arriérés ainsi que tous les avantages revendiqués. Le Chef de l’état a appelé  la direction et la délégation syndicale à la promotion d’un dialogue permanent”, disait un communiqué de la présidence datée du 29 janvier.

Cette mesure n'a pas suffi pour arrêter la grogne. Dès lors, la présidence de la République a suspendu le DG de Transco et les agents ont repris le travail le lendemain.

La troisième mesure sociale de Félix Tshisekedi à été la décision prise à l'issue de la première réunion interinstitutionnelle, de "rapporter" le contrat controversé entre l'Autorité de régulation des postes et télécommunications (ARPTC) avec  African general investment Limited (AGI) portant sur le contrôle des flux téléphoniques en RDC. Ce contrat devrait provoquer une hausse de 60% des prix des appels, SMS et internet. La communication par la téléphonie mobile étant devenue des services de première nécessité, le président de la République a ainsi empêché que ce contrat léonin, selon beaucoup d'experts, puisse éroder  davantage le faible pouvoir d'achat des Congolais. Pour préserver le pouvoir d'achat des quelques 35 millions d'abonnés à la téléphonie mobile, plusieurs experts misent sur l'annulation purement et simplement du contrat ARPTC-AGI.

Dans son discours d'investiture le 24 janvier au Palais de la nation, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a déclaré que le congolais vit avec un PIB de 400 USD par an. Il s'est engagé à "renverser" cette situation.

Amédée MK

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