Une équipe de cette société s'est entretenue ce mercredi 26 juin avec Auguy Musafiri, gouverneur du Maniema pour solliciter des garanties de sécurité de ses travailleurs et de son usine.
« A travers la coordination du Gouvernement Provincial du Maniema, les militaires ont été démobilisés de la concession de Namoya afin de déployer à nouveau la police de mines. Cependant, nous constatons que depuis lors, les menaces de prise dotages et des attaques contre les agents de sécurité se multiplient, à lheure où nous écrivons la présente, un jeune homme est entre la vie et la mort et nous venons de recevoir les menaces selon lesquelles lobjectif de force négative est de chasser Namoya Mining », dit le communiqué de presse de Namoya Mining.
Ces incidents ont conduit par le passé lentreprise à suspendre ses activités de production.
« Vers la fin de lannée 2018, lusine a connu un arrêt pendant plus ou moins quatre mois, mais la société avait pris ses responsabilités via des crédits afin de garantir le bien-être de ses travailleurs. Parmi les responsables que composent la famille Namoya Mining, il y a des cadres aussi bien Congolais quexpatriés qui se battent pour garantir la production, sauver les emplois et sécuriser lentreprise », a expliqué à ACTUALITE.CD Rudy Cornet, responsable du département Risque de la Société Namoya Mining.
Depuis près de trois ans, le Sud de la province du Maniema est en proie à l'insécurité causée par la milice Maï-Maï Malaïka du Chef de Guerre Cheik Hassan Huzaifa Mitende. La communauté locale accuse la société Namoya Mining de ne pas respecter les clauses du cahier de charge. En avril dernier, un forum de paix avait été organisé pour tenter de pacifier la zone.
Chadrack Londe
