La Générale des Carrières et des mines ( Gécamines) a rendu public le mercredi 28 novembre 2018 au cours dune conférence de presse un rapport intitulé La vérité sur le mensonges des ONG en RDC-ou comment sous couvert de morale, on voudrait priver le pays de sa souveraineté sur ses matières premières. Pour Albert Yuma, Président du Conseil dadministration de la Gécamines , ces ONG accusent sans preuves vérifiables son entreprise davoir fait disparaître dans ses comptes plus 750 millions USD.
Pour la Gécamines, il était question de répondre de manière précise et documentée aux différentes publications de plusieurs ONG dont Global Witness, le Centre Carter, ou encore Enough Projet sur les allégations, qu'elle qualifie doutrancières et systématiques, à charge de la Gécamines et de la RDC.
La Générale des Carrières et des mines a noté quelques griefs de ces ONG comme le manque de transparence de ses finances, la disparition de plus de 750 millions USD entre 2011 et 2014, les revenus non déclarés issus des accords récents avec des partenaires nouveaux ou existants; la vente des actifs sous évalués ou encore sa contribution effective au budget de l'État, au désendettement, aux salaires ou encore aux investissements.
Pour Albert Yuma les états financiers de la Gécamines sont non seulement contrôlés par une base annuelle par des auditeurs externes internationaux mais également communiqués à lITIE tel quen atteste la copie des échanges produits dont les rapports sont publiquement consultables.
il indique également que lintégralité des sommes prétendument absentes des comptes perçus par la Gécamines pour les exercices 2011-2014 y figurent bien , au dollars près. La Gécamines produit , dans le rapport , les éléments et explications permettant de retracer les sommes en question.
Selon le Président du Conseil dAdministration de la Gécamines, Les actifs ont été cédés à leur valeurs de marché telle qu'évoquée par des banques d'affaires internationalement reconnues. Gécamines produit les chiffres et méthodes employées , bien loin des chiffres fantaisistes et surtout non documentés avancés dans la presse.
Willy Akonda Lomanga / Desk Eco