Au dernier jour de son séjour, le chef de l'Etat a présidé, le dimanche 14 avril à Lubumbashi, une réunion portant sur le retour de lordre au poste frontalier de Kasumbalesa. A cette réunion, ont pris part le Premier ministre, les membres du gouvernement, les opérateurs économiques, les responsables des régies financières et les responsables des principaux services étatiques impliqués dans la gestion du poste frontalier de Kasumbalesa.
« Au poste frontalier de Kasumbalesa règne un désordre du fait de la violation du décret 036/2002 du 28 mars 2002 fixant à 4 le nombre total des services autorisés à y uvrer à savoir la Direction générale des migrations, la direction générale des douanes et accises, lOffice congolais de contrôle et le service dhygiène. Après échange sur le désordre causé par la multiplicité essentiellement des services militaires, il a été décidé : 1. Linstauration de lautorité de lEtat dans ce poste frontalier et dans tous les autres postes frontaliers de la République ; 2. La mise sur pied dun comité de surveillance devant concourir à navoir que les 4 services autorisés à chaque poste frontalier du pays. Avec le concours de lInspection générale de larmée et le concours de lInspection générale de la Police, des missions ponctuelles seront organisées en vue de débarrasser les frontières de tous les services excessifs et de mettre ainsi fin aux tracasseries qui envenime le climat des affaires », a déclaré le ministre dEtat en charge de la décentralisation et de réformes institutionnelles, Azarias Ruberwa, faisant le compte rendu de cette réunion sur la gestion du poste frontalier de Kasumbalesa.
Depuis quelques temps, les opérateurs économiques dénonçaient le dysfonctionnement provoqué par des longues files dattente des gros véhicules, ainsi que des nombreuses tracasseries.
Au cours de cette même réunion, le chef de lEtat a instruit les services compétents de supprimer toutes les barrières illégales le long de la route Lubumbashi-Kasumbalesa. Ainsi, il a été décidé « la suppression de toutes les barrières qui ont été mises pour rançonner la population et les usagers de cette route en particulier les transporteurs des marchandises », a indiqué Azarias Ruberwa avant de préciser que « Le Chef de lEtat a instruit les services compétents de mettre fin à toutes ces barrières qui sont érigées sur cette route. En cas de faute pénale de roulage, la procédure pénale doit être poursuivie comme prévue, sans devoir tomber dans les travers ».
Kasumbalesa, partagé avec la Zambie, est le deuxième poste frontalier plus important de la République démocratique du Congo après celui du port de Matadi.
Lepetit Baende