Les acteurs uvrant dans le domaine de l'environnement, associés aux femmes vendeuses des poissons, réunies au sein du Comité des pécheurs du Lac Eduard, sont montés au créneau le mardi 16 avril pour protester contre lexploitation du pétrole dans le paysage Virunga. Ils exigent "le respect des textes régissant la protection des écosystèmes" .
Me Olivier Ndoole Behemuke, le secrétaire exécutif de l'Ong Alerte congolaise pour la protection de l'environnement et les droits de l'homme (ACEDH) sest confié à la Rtga en ces termes : « La première des choses cest de solliciter lannulation de lOrdonnance accordant le permis dexploitation dans le paysage Virunga, cest-à-dire, dans le Parc national des Virunga mais aussi dans le Parc de Salonga. Le deuxième message cest le refus de toute exploitation du pétrole dans les aires protégées, en accordant une importance sur léconomie verte mais aussi, en quelque sorte, à lénergie renouvelable qui, pour les communautés locales, pourrait faciliter la sécurisation de leurs droits fonciers et à leur moyen dexistence qui dépend beaucoup plus de la pêche, mais aussi de lagriculture ».
Cet activiste de la Société civile estime aussi que lexploitation du pétrole est non seulement un danger, mais aussi une violation dabord de la législation, mais également du fait que, selon les principes et le crédo de lactuel Président de la République Félix Tshisekedi qui est « le peuple dabord ».
« Le message de la communauté « le peuple et leurs droits dabord avant les multinationales ». Et donc, les communautés voudraient à ce que le Chef de lEtat puisse mettre en priorité des priorités les droits des communautés locales (droits fonciers, droits liés à la pèche, la justice climatique) qui dépendent en grande partie du Parc national des Virunga pour le Nord-Kivu, et du parc Salonga sur le plan national. Toute exploitation qui voudrait interférer dans ces sites protégés du patrimoine mondial annule ce message « le peuple dabord ». Et ça serait « les multinationales dabord », a-t-il déclaré.
Me Olivier Ndoole rappelle que sur le plan écologique, la Rdc est le deuxième poumon mondial. « Nous estimons que le Président de la République va mettre cette question au centre de ses préoccupations. Et cela passe par des actes mais aussi par des messages courageux, en annulant lOrdonnance qui a accordé des titres dexploitation du pétrole dans les aires protégées. Surtout que notre pays, la Rdc, est signataire de lAccord de Paris sur le climat », a-t-il martelé.
Visite des infrastructures de développement
Par ailleurs, lors de son séjour de travail dans la ville de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, le Chef de lEtat, avant de se rendre dans le territoire de Beni, avait visité plusieurs projets et infrastructures tant scolaires quindustrielles le même mardi dernier dans la ville de Goma. Lesquelles infrastructures sont susceptibles d'accompagner sa vision de développement tout au long de ses cinq ans de mandature.
Le Président de la République a d'abord visité Kivu International School, KIS, une école répondant aux normes internationales requises pour une éducation de qualité. Le premier citoyen congolais s'est ensuite rendu à Nyiragongo Cement. Cette cimenterie redore à Goma son image d'une ville touristique à travers ses infrastructures et équipements modernes pour la production du ciment.
Lepetit Baende