Le Fonds minier pour les générations futures (Fomin) de la République démocratique du Congo (RDC) a bel et bien souscrit aux bons et obligations du trésor à hauteur de 100 millions USD, comme révélé dans un récent rapport par l’organisme African Resources Watch (Afrewatch). Cette confirmation a été faite par Faustin Biringanine, directeur général (DG) de cette institution, en réaction à ce rapport.
Selon le DG, l'argent du fonds est investi en toute sécurité dans la dette de l'État congolais, placement qui génère un revenu régulier et garanti pour l’institution, permettant également de récupérer progressivement le capital investi, le tout de manière automatique et sécurisée via la Banque centrale du Congo (BCC).
« Les fonds du Fomin sont rétraçables au niveau de la BCC où ils sont dans les obligations du trésor. Chaque trimestre, on nous rembourse sur les intérêts 1 million USD et chaque semestre on nous rembourse sur le capital 12,5 millions USD. C’est dans le système de la BCC et c’est automatique », a-t-il indiqué.
Selon la loi, le FOMIN a pour mission principale de constituer des richesses matérielles et/ou financières en nature ou en numéraire, en vue de contribuer à la pérennisation de la recherche minière pour garantir l’après-mine, en faveur des générations futures.
Pour y arriver, il peut procéder au financement de tout ou partie des projets de recherche dans le domaine minier à travers le Service géologique national du Congo ; au placement des fonds dans les institutions bancaires et/ou financières en vue de générer des revenus à son profit ; au financement de tout ou partie des projets de développement durable dans le domaine de l’industrie minière ; ainsi qu’à la prise de participation dans les entreprises impliquées dans la filière de transformation locale des produits miniers ou de carrières et dans les projets de diversification de l’économie nationale.
Bruno Nsaka
