La plateforme des organisations pour la promotion et la défense des droits économiques, sociaux et culturels en RDC (DESC/RDC) a révélé, dans une enquête intitulée « mise en œuvre de l’initiative pour la transparence dans la gestion des industries extractive dans un secteur totalement politisé », que plusieurs acteurs politiques congolais aux affaires obtiennent, de la Gécamines de contrats d’exploitation des remblais, en usant des menaces
Cette enquête précise que plusieurs sites miniers, spécialement dans la province de Lualaba et Haut-Katanga, sont sous occupation des autorités politiques influentes du pays. Elles amènent des sujets chinois et libanais pour y œuvrer après obtention de chaque contrat minier, sous encadrement de la garde républicaine. La structure révèle également la présence permanente de garde républicaine dans plusieurs sites miniers dans ces deux provinces.
« Les personnes politiquement engagées reçoivent de la Direction Générale de la Gécamines des contrats d’exploitation des remblais et autres réserves de la société souvent verbalement et parfois sous des menaces. Ils y amènent des Chinois et Libanais encadrés par les éléments de la Garde Républicaine » peut-on lire dans l’enquête.
DESC/RDC révèle également, dans son rapport, que l’Entreprise Générale de Cobalt, filiale de la Gécamines, mise en place par le décret en novembre 2019 pour encadrer l’achat et la commercialisation du cobalt artisanal, est actuellement sous la gestion totale des personnes proches du pouvoir. Le rapport souligne que le mandat de cette entreprise est de veiller à ce que le produit issu de l’exploitation artisanale soit commercialisé conformément au guide de l’OCDE sur le devoir de diligence raisonnable.
Mais la plateforme des organisations pour la promotion et la défense des droits économiques, sociaux et culturels en RDC dit constater que cette entreprise filiale de la Gécamines s’est complètement détournée de sa mission de la création et de la supervision des zones d’exploitation artisanale, pour commencer à exiger des permis d’exploitation à Gécamines.
« Cette entreprise au lieu de s’occuper de son mandat, reçoit de la Gécamines des permis d’exploitation en l’occurrence le PE 2348 à 183 carrés à une teneur moyenne de 7% et 0,2% en cobalt la GCM a déjà payé les droits miniers jusqu’en 2040 Le PE 2349 à 66 carrés pour lequel la GECAMINES a déjà payé les droits superficialités jusqu’en 2040 les teneurs sont de 6, 2% pour le cuivre et 0,7% pour le cobalt », indique le rapport.
L’enquête implique les généraux, les gouverneurs, ministres, membres des familles politiques et biologiques des autorités politiques influentes de la RDC dans ces opérations frauduleuses.
Jean-Baptiste Leni