Dans une étude publiée jeudi 28 novembre 2024 sur la gouvernance budgétaire de 2022 à 2025, l’Observatoire de la Dépense Publique (ODP) affirme que le gouvernement actuel a exécuté moins d’investissements que l’an passé.
Par exemple, en 2023, l’ODP indique que, dans sa rubrique d’analyse de l’exécution des budgets du pouvoir central par rubrique budgétaire, les investissements du gouvernement congolais ont été exécutés à 60,2%. Cependant, en 2024, les investissements ont baissé sensiblement, passant de 60,2% à 16,3%.
L’ODP a également constaté qu’il s’agit d’une baisse constante depuis 2022, car en 2022, les investissements étaient très élevés à 186,6%. En 2023, ils ont baissé à 60,2%, puis à 16,3% en 2024. Ainsi, en 2022, les investissements sur ressources propres s’élevaient à 2 830 748 961 ; en 2023, ils descendent à 1 415 374 480 et en 2024, ils baissent sensiblement à 419 147 052.
En ce qui concerne les investissements sur les ressources extérieures, en 2022, ils étaient de 4 545 274 830, tandis qu’en 2023, ils ont connu une baisse à 2 272 637 415 et atteignent 183 191 868 en 2024. Ce qui prouve, selon cette étude, que le gouvernement actuel n’a pas effectué beaucoup d’investissements. En conséquence, le chômage et la pauvreté augmentent au sein de la population congolaise.
« Excepté les dépenses du Programme de Développement de 145 Territoires (PDL145T) et les dépenses de contrepartie des projets relatifs à l’acquisition des vaccins et d’autres intrants utilisés dans la lutte contre certaines maladies, notamment le VIH/Sida, la tuberculose et le paludisme, la majorité des projets alignés dans les lois de finances ne bénéficient pas de financement lors de l’exécution », peut-on lire dans cette étude.
Jean-Baptiste Leni
