La première production des carreaux et faïences "made in congo" sera bientôt livrée sur les marchés Kinois. Réalisés par l'entreprise Saphir Ceramics, ces produits sortiront fraîchement de la zone économique spéciale pilote de Maluku.
Les premières productions des usines congolaises placées dans la Zone économique spéciale de Maluku seront livrées au cours de l'année 2023.
À ce stade, les investisseurs de l’Agence des zones économiques spéciales (AZES) et les experts des régies financières de la RDC ont donc apprécié la qualité des produis disponibles lors de leur visite sur les lieux ce vendredi.
Les deux parties sont en train de discuter pour de terminer les prix auxquels ces produits vendus, considérant que ces entreprises et plusieurs autres installées dans la zone bénéficient d’allègements fiscaux.
Il s’agit de faire aussi en sorte que la vente de ces produits ne crée un déséquilibre sur le marché, en attirant tous les clients au détriment des autres investisseurs du secteur.
L'objectif poursuivi par le gouvernement à travers les zones économiques spéciales est de réduire la facture de l'importation et promouvoir la production locale.
L'idée est née en 2012, la loi sur la la Zone Économique spéciale a été votée en 2014, le décret qui fixe les avantages à l'intérieur de cette Zone économique spéciale a été adopté par le gouvernement en 2020 et en avril 2022 parce que les choses ne bougeaient pas l'État a été obligé de résilier le contrat avec l'aménageur pour qu'il prenne lui la responsabilité de suivre au quotidien les travaux par l'agence de Zone économique spéciale qui fait office de l'aménageur.
Rappelons-le, l'opérationnalisation de cette Zone Économique Spéciale pilote de Maluku s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Plan Directeur d'Industrialisation de la République Démocratique du Congo (PDI-RDC).
Le PDI RDC propose un « cahier des coûts estimatifs des infrastructures structurantes et industrialisantes » qui présente les infrastructures minimales et indispensables pour assurer l’inter et l’intra connexion des zones industrielles, et l’accentuation de la fluidité des transactions en termes de mobilité des marchandises échangées.
Jordan MAYENIKINI