Le coprésident exécutif Robert Friedland et la présidente Marna Cloete ont fait le point sur les travaux d'essai préliminaires menés pour améliorer la récupération du cuivre au complexe cuprifère de Kamoa-Kakula dans la province du Lualaba. Sur la base de ces résultats, Kamoa-Kakula peut encore augmenter sa production, ses revenus et ses flux de trésorerie.
« Bien que les concentrateurs des phases 1 et 2 dépassent le taux de récupération indiqué sur la plaque signalétique, la teneur en cuivre des résidus de Kamoa-Kakula est toujours bien supérieure à celle de la plupart des grandes mines de cuivre du monde. Ceci est une conséquence directe du fait que Kamoa-Kakula est la principale mine de cuivre la plus riche au monde. Pourtant, nous laissons derrière nous une quantité importante de cuivre… du cuivre dont cette planète a désespérément besoin en ce moment pour notre transition énergétique », a déclaré le fondateur et coprésident exécutif d'Ivanhoe Mines, Robert Friedland.
Les résultats indiquent qu'une amélioration significative des récupérations totales peut être obtenue en libérant le cuivre du flux de résidus, selon Ivanhoe Mines.
« Si nous pouvons récupérer ce cuivre, le profil de production après l'expansion de la phase 3 pourrait dépasser 700 000 tonnes par an. Non seulement cela fournirait des revenus et des flux de trésorerie supplémentaires, mais cela réduirait également davantage notre empreinte de résidus », a ajouté Robert Friedland.
C’est en 2022, que l'équipe d'ingénierie des procédés de Kamoa Copper, en collaboration avec un certain nombre de spécialistes externes de la métallurgie de renommée internationale, a lancé des travaux pour rechercher des moyens de récupérer de manière économique des unités de cuivre supplémentaires à partir du flux de résidus des concentrateurs des phases 1 et 2.
«Nous visons des récupérations totales de cuivre au milieu des années 90 à partir de cette percée ainsi que des autres flux de travail simultanés. Notre équipe expérimentée, avec une expérience éprouvée d'exécution et de livraison, ne ménage aucun effort pour améliorer l'efficacité de l'extraction de cette incroyable dotation », croit-il.
En 2022, le complexe de cuivre de Kamoa-Kakula a broyé environ 7,1 millions de tonnes de minerai à une teneur moyenne en cuivre de 5,5 %, produisant 333 497 tonnes de cuivre en concentré. Sur la base de la récupération métallurgique de 86 % de cuivre, qui était conforme aux paramètres de conception, plus de 50 000 tonnes de cuivre n'ont pas été récupérées sous forme de concentré et détournées vers l'installation de stockage des résidus, ou utilisées sous terre comme remblai.
La teneur des résidus de Kamoa-Kakula en 2022 était en moyenne d'environ 0,8 % de cuivre. À titre de comparaison, la teneur moyenne à la tête des mines de cuivre dans le monde était de 0,6 % en 2022, selon une étude de la Banque de Montréal (BMO).
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