Le vice-président de la Banque africaine de développement pour le secteur privé, les infrastructures et l'industrialisation, Solomon Quaynor, a appelé à l'unité pour libérer le potentiel des fonds souverains africains, des fonds d'investissement stratégiques, des pensions et des actifs d'assurance-vie, estimés à 2,3 billions de dollars, rapporte afdb.org.
S'exprimant lors de la deuxième réunion annuelle du Forum des investisseurs souverains africains (ASIF) à Kigali la semaine dernière, Quaynor a déclaré que la Banque africaine de développement s'était engagée à soutenir la création et les opérations du secrétariat des fonds souverains africains (ASIF), tout en travaillant avec les membres de l'ASIF. développer et financer des projets stratégiques transformateurs à travers le continent. Il a déclaré qu'en se concentrant résolument sur les besoins de développement de l'Afrique, la Banque africaine de développement mobiliserait des milliards à des billions de dollars, consolidant ainsi son rôle de catalyseur clé de la croissance économique et de la prospérité en Afrique.
La réunion s'est déroulée du 6 au 7 juillet sous le thème « Partenariats stratégiques : stimuler la résilience et le développement durable de l'Afrique ».
L'ASIF a été lancée dans la capitale marocaine Rabat en juin 2022 par un groupe de dix fonds souverains africains. Son objectif est de faciliter la mobilisation de capitaux à long terme pour développer l'Afrique. Lors de l'événement inaugural, la Banque africaine de développement, Africa50 et l'ASIF ont signé conjointement une lettre d'intention visant à favoriser la coopération dans le développement de projets d'infrastructures vertes et résilientes au changement climatique à travers l'Afrique. Ce partenariat renforcera l'Alliance pour les infrastructures vertes en Afrique (AGIA).
La réunion de la semaine dernière, organisée par le Fonds de développement Agaciro, a offert une plate-forme de dialogue et de collaboration entre les fonds souverains africains, les fonds d'investissement stratégiques, les fonds de pension, les compagnies d'assurance-vie, les gestionnaires d'actifs, les gouvernements, les régulateurs et les professionnels de l'investissement.
Le forum a contribué à renforcer les partenariats stratégiques pour faciliter la mise en commun des ressources financières et techniques afin de stimuler les investissements dans des secteurs essentiels au développement de l'Afrique tels que l'énergie résiliente au climat, les infrastructures, les soins de santé, la technologie et l'agriculture. Les discussions ont porté sur la présentation des vastes opportunités d'investissement de l'Afrique, la compréhension du paysage des risques et la promotion de partenariats pour mobiliser des capitaux et des investissements substantiels pour soutenir la transformation économique de l'Afrique.
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