Au cours d’une double cérémonie organisée le mardi 14 mars à Rotana Plazza, le Ministre des Finances, Nicolas Kazadi, a présenté son rapport annuel sur les performances réalisées en 2022 et les priorités définies pour l’année 2023.
Ce rapport, a-t-il dit, s’inscrit dans le cadre de la culture de redevabilité et de gestion axée sur les résultats dans la conduite de la chose publique. Il rend compte des progrès enregistrés suivant l’orientation stratégique définie par le Ministre de faire de ce département «un Ministère Moderne, Mobilisateur et Performant,3MP en sigle» depuis qu’il a pris les commandes dudit secteur.
En ce qui concerne les performances de l’année 2022, les recettes intérieures mobilisées ont enregistré un record historique pour atteindre CDF 18 427 milliards contre CDF 11 838 milliards réalisées en 2021, et CDF 6 968 milliards en 2020. Il s’agit d’une hausse de 164% et de 67% par rapport aux recettes réalisées respectivement en 2020 et en 2021. Cela représente un taux de réalisation de 125% par rapport aux assignations inscrites dans la Loi de Finances 2022.
Par régie financière, le taux de réalisation a atteint 156% pour la DGI, 112% pour la DGRAD et 84% pour la DGDA.
De même, il a été noté un accroissement des ressources extérieures mobilisées passant de 1,63 milliard USD en 2021 à 1,98 milliard USD en 2022 ainsi qu’une gestion rationnelle de la dette extérieure qui demeure en deçà de 20% du PIB, la plus faible d’Afrique.
Pour contrer les risques de retournement des cours des matières premières dans un contexte d’économie mondiale morose, le ministre des Finances a signé avec les régies financières des contrats de performance. Ces contrats définissent les réformes et les actions à mener par les régies financières, en plus de leurs activités courantes de gestion, pour atteindre les objectifs de mobilisation de recettes en 2023, à savoir: CDF 13587 milliards pour la DGI, CDF 4950 milliards pour la DGDA et CDF 3950 milliards pour la DGRAD.
A noter que les performances réalisées en 2022 ainsi que les réformes entreprises ont contribué à consolider la résilience de l’économie congolaise avec une croissance qui est passée de 6,1% en 2021 à 8,5% en 2022 et à stabiliser le cadre macroéconomique malgré les incertitudes de l’économie mondiale.
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