Le Premier Ministre Sama Lukonde a présenté ce lundi 15 novembre 2021 devant la représentation nationale le projet de loi de finances de l'exercice 2022. Ce projet de loi de finances est évalué à 20 682,6 milliards de Francs congolais (CDF), soit un taux d’accroissement de 41,5% par rapport au budget initial de l’exercice 2021 chiffré à 14 620,5 milliards de CDF.
Dans ce projet de budget, le gouvernement a prévu 500 milliards de francs congolais pour le début des opérations électorales et 250 milliards de francs congolais pour le recensement et l’identification de la population. Ces fonds sont à retrouver dans la rubrique des crédits prévisionnels.
"Crédits provisionnels: 915 milliards de Francs Congolais, représentant 4,8% des dépenses du budget général et devant financer :
- Le début des opérations électorales : 500 milliards de Francs Congolais ;
- la réserve budgétaire : 90 milliards de Francs Congolais ;
- la couverture d’éventuels sinistres et calamités : 75 milliards de Francs Congolais ;
- début des opérations de recensement et d’identification de la population : 250 milliards de Francs Congolais", a expliqué Sama Lukonde devant la représentation nationale.
Pour Sama Lukonde, c'est un signal fort pour la poursuite de l’ancrage démocratique en République Démocratique du Congo.
"Comme vous avez pu le constater, la constitution de la réserve de 500 milliards de Francs Congolais pour l’exercice 2022, destinée aux premières opérations électorales, et de 250 milliards de Francs Congolais, pour celles du début des opérations de recensement et d’identification de la population, constitue un signal fort de notre Gouvernement pour la poursuite de l’ancrage démocratique de notre pays et la normalisation de la vie citoyenne", a ajouté Sama Lukonde.
L'examen du projet de budget 2022 intervient quelques jours après l'examen du projet de loi portant reddition des comptes pour l'exercice 2020. Ce, conformément à l'article 87 de la loi des finances publiques qui stipule que le projet de loi portant reddition des comptes du dernier exercice clos doit être examiné par le Parlement préalablement au vote du projet de loi de finances de l'année.
Clément Muamba