Le gouvernement de la République Démocratique du Congo a décidé de la suppression de la taxe sur le Registre des appareils mobiles (RAM) pour tous les téléphones de deuxième génération (2G) et la maintient totalement pour toutes les autres marques des téléphones (3G, 4G). Pour le gouvernement, la majorité des abonnés (75%) utilise encore les téléphones de la deuxième génération.
D'après le compte rendu de la 25e réunion du conseil des ministres, le premier ministre Sama Lukonde va une nouvelle fois examiner la question en profondeur toujours en conseil des ministres.
« Le Premier Ministre a reçu le rapport détaillé de la question orale avec débat destinée au ministre des PTNTIC Augustin Kibasa au sujet de prélèvement sur le registre des appareils mobiles (RAM), en attendant l'approfondissement de cette question en conseil des Ministres, le premier ministre, chef du gouvernement a décidé de la suppression de cette perception pour tous les téléphones de deuxième génération (2G) qui concernent 75% des abonnés. Le ministre des PTNTIC est chargé de l'exécution de la présente décision dans le meilleur délai », dit le compte rendu du conseil des ministres présidé vendredi par Félix Tshisekedi.
Auteur de la question orale avec débat adressée au ministre des PTNTIC Kibasa Maliba, le député national Claude Misare disait attendre la décision du gouvernement sur le registre des appareils mobiles (RAM) avant d'envisager d'autres options prévues notamment par le règlement intérieur de l'Assemblée nationale. L'objectif, d'après l'élu d'Uvira dans la province du Sud-Kivu, est de répondre positivement à la revendication de la population congolaise qui s'oppose à cette taxe.
La taxe RAM est fustigée par la majorité de la population. Les députés avaient exigé sa suppression pure et simple. Ils avaient aussi exigé la création d’une commission d'enquête pour tracer l’utilisation des fonds générés par cette taxe, 25 millions USD selon le ministre des PTNTIC, 266 millions selon l’ODEP.
Clément Muamba