La vice-Premier ministre, ministre de l’Environnement et Développement durable, Eve Bazaiba Masudi, a reçu vendredi une délégation de la Fédération des Entreprises du Congo (FEC), conduite par son Président, Albert Yuma Mulimbi.
La ministre de l’Environnement et Développement durable a saisi cette occasion pour informer la FEC de l’organisation, dans les prochains jours, des missions de contrôle de différents secteurs d’activités sur les questions de l’environnement.
« Nous sommes satisfaits car nous ne sommes pas venus recevoir des injonctions ou de dicta, mais plutôt parler avec un partenaire important pour le développement de notre pays, car le ministère de l’Environnement est un ministère stratégique. Il contrôle l’avenir énergétique du monde et le développement de l’économie passera par ce ministère en association avec nous », a dit Albert Yuma, précisant que cette première étape sera suivie d’un dialogue permanent avec la FEC.
« C’était d’abord une prise de contact avec la vice-Premier ministre qui nous a rassuré qu’elle souhaitait nous rencontrer comme des partenaires privilégiés, car elle dirige un ministère transversal qui couvre pratiquement tous les secteurs d’activités de la FEC, notamment l’industrie, l’agriculture, les mines et l’énergie qui ont d’une façon ou d’une autre un impact environnemental… », a encore dit Albert Yuma.
Selon le Président de la FEC, Eve Bazaiba a expliqué sa politique et sa philosophie, qui se résume au fait que si l’Etat congolais doit prélever la taxe de redevance sur l’activité économique, cette dernière doit être prospère et bénéficiaire dans un partenariat gagnant-gagnant.
D’autres sujets ont été également abordés, au cours de cette rencontre dont l’étude environnementale, le contrôle des installations classées et le crédit carbone qui intéressent les membres de la FEC.,
La Fédération des Entreprises du Congo (FEC), Créée en 1972, constitue à la fois la chambre de commerce et d’industrie. Elle est la principale organisation patronale de la République démocratique du Congo qui promeut la défense des intérêts des hommes et femmes d’affaires. Elle représente actuellement plus de 2.500 sociétés issues de tous les secteurs de l’économie congolaise, rappelle-t-on.