RDC : Lamuka exige la convocation de la présidentielle 90 jours avant l'expiration du mandat de Tshisekedi “conformément à la constitution” et prévient qu'il ne va tolérer aucun glissement

Lamuka. Ph. Droits tiers.
PAR Deskeco - 25 aoû 2021 07:40, Dans Actualités

La coalition Lamuka a appelé, ce mardi 24 août, au respect strict de la constitution de la République Démocratique du Congo. Pour le duo Martin Fayulu Madidi et Adolphe Muzito, la convocation de l'élection présidentielle doit intervenir 90 jours avant l'expiration du mandat du président en place.

« LAMUKA réaffirme haut et fort son attachement au respect de la constitution de la République Démocratique du Congo et exige sa stricte application notamment de son article 73 qui stipule que le scrutin pour l'élection présidentielle de la République est convoquée par la commission électorale nationale indépendante 90 jours avant l'expiration du mandat du président en exercice même si en l'espèce celui qui est en place l'est de fait. Il doit par conséquent être entendu que Lamuka et le peuple congolais n'accepteront aucun glissement ni aucune fraude lors des élections de 2023 », ont-ils dit dans une déclaration lue par Blanchard Mongomba, secrétaire général du parti de Muzito.

Les leaders de cette plateforme politique née à Genève dénoncent la détérioration dans plusieurs secteurs de la vie nationale et se disent prêts à contrer toute fraude et dictature orchestrées par Félix Tshisekedi.

« Au regard de la situation politique, économique, sociale et sécuritaire dramatique qui règne dans notre pays, en face d'autres enjeux beaucoup plus complexes qui menacent le pays, le présidium de Lamuka demande au peuple congolais de se lever pour contrer les velléités dictatoriales de Monsieur Félix Tshisekedi. En effet, Monsieur Félix Tshisekedi prépare à la fois le glissement du calendrier électoral et la fraude électorale », ajoute la déclaration de Lamuka.

Cette sortie médiatique de la coalition Lamuka intervient au moment où le processus de désignation des membres de la CENI est bloqué à l'Assemblée nationale où plusieurs composantes ne sont pas d'accord sur la manière dont le bureau Christophe Mboso mène le processus.

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