RDC : l'Union Européenne à la rescousse du parc national de l'Upemba

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PAR Deskeco - 30 oct 2020 15:15, Dans Actualités

L’Union Européenne a décidé de venir à la rescousse du parc national de l’Upemba dans le Haut-Katanga pour le protéger contre une série de destructions déjà recensées et qui ont retardé son essor économique sur les plans national et international.

Cette décision explique la visite mardi 27 octobre de l’ambassadeur de l’Union Européenne en RDC, Jean Marc Châtaigner, du directeur général de l’Institut congolais pour la conservation de la nature, Cosma Walungula et du directeur provincial du complexe Upemba-Kundelungu Robert Muir, à Lusinga, quartier général du parc national de l’Upemba.

A cette occasion Jean Marc Châtaigner et sa suite ont  visité certains postes de patrouille des éco-gardes et autres couloirs écologiques des éléphants envahis par des campements des braconniers installés anarchiquement dans cette aire protégée.

Le séjour de l’ambassadeur de l’UE dans ce parc s’inscrit dans le cadre des partenariats développés entre la République démocratique du Congo par le biais de l’ICCN et certaines institutions internationales dont les axes majeurs de collaboration sont la sensibilisation et l’éducation environnementale.

Cette visite augure des lueurs d’espoir de voir ce parc national de l’Upemba contribuer grâce aux divers investissements au développement non seulement de l’industrie touristique mais aussi socio-économique de la province du Haut Lomami en particulier et de tout le pays en général.

De son côté, le directeur général de l’ICCN, qui a déploré la destruction de la faune et de la flore par les braconniers, a appelé les écogardes à entretenir des relations privilégiées avec les populations riveraines du parc afin de recueillir des informations sur les mouvements des braconniers pour planifier des opérations de leur neutralisation.

Le parc national de l’Upemba a connu, à partir de l’année 1997,  une intensification de sa destruction à grande échelle caractérisée par la violation de ses limites par les populations riveraines, le braconnage sous toutes ses formes, la pêche illicite dans les rivières et lacs, l’exploitation artisanale des minerais accompagnée de la pollution minière, la coupe des bois pour la fabrication de charbon ou bois de chauffage suivie de celle des bois d’œuvre pour la fabrication des pirogues et meubles, signale l’ICCN.

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