La Banque centrale du Congo (BCC), dans un communiqué parvenu aujourd’hui à DESKECO.COM, informe que la MECRECO (Mutuelle d’épargne et de crédit du Congo) et toutes les mutuelles d’épargne et de crédit (MECRE) actuellement en difficultés « demeurent sous la gouvernance du Comité d’administration provisoire nommé par elle, suivant l’ordre de service n°285/16 du 19 octobre 2016, tel que revu et complété à ce jour et ce, conformément à l’article 78 de loi n°002/2002 du 2 février portant disposition applicables aux coopératives d’épargne et de crédit ».
Dès lors, selon l’autorité de régulation et de contrôle du système financier en RDC qu’est la BCC, les anciens dirigeants de ces établissements de crédits déférés devant les Cours et Tribunaux ne doivent plus se prévaloir de leurs qualités.
« Le présent Avis au public tient lieu de rappel, car certains dirigeants du réseau MECRECO et des MECRE en difficulté, écartés de la gestion de ces institutions et déférés devant les cours et tribunaux en raison de leur responsabilité dans la mégestion qui a suscité la rupture des équilibres fondamentaux desdites coopératives, veulent créer la confusion dans l’opinion en faisant circuler dans les réseaux sociaux des informations selon lesquelles ils auraient repris leurs anciennes fonctions après être acquittés par la justice, alors que suivant l’article 43 de la loi n°003/2002 du 2 février 2002 relative à l’activité et au contrôle des établissements de crédit, la désignation d’un administrateur provisoire a pour effet de dessaisir les anciens dirigeants de l’institution concernée de leurs pouvoirs de gestion”, note l’Avis au Publique de la Banque centrale.
Ainsi, la BCC invite l’ensemble des membres de la communauté du Réseau MECRECO et de toutes les MECRE à "éviter toute distraction et à s’employer à l’essentiel" qui se trouve être, d’une part, le décollage de ces établissements de crédit en difficulté par la mise en oeuvre du plan de redressement déjà adopté et requérant le financement et, d’autre part, la répression des actes de mégestion de ces coopératives en vue de restaurer les membres victimes de leurs droits.
Amédée Mwarabu