Le Plan de trésorerie c’est désormais le tableau de bord des encaissements et des décaissements sur base duquel le ministère des Finances va opérer en tenant compte de la conjoncture du moment.
Ce Plan de trésorerie qui réduit les recettes fiscales et non fiscales de plus de 31% revoit logiquement aussi à la baisse les dépenses publiques.
Parmi les coupes budgétaires qui sont effectuées dans les dépenses, il y a notamment la réduction du budget réservé aux investissements sur ressources propres du gouvernement.
Plafonné à 3 697 707 millions CDF (2,195 milliards USD) dans le Budget voté au Parlement, soit 1 177959 millions CDF (699,500 millions USD) pour les investissements du gouvernement central et 2 519 748 millions CDF (1,496 milliard USD) pour les investissements des provinces, les investissements sur ressources propres sont réduits à 922 222 millions CDF (547,637 millions USD) dans le Plan de Trésorerie du ministère des Finances, soit 374 799 millions CDF (222,564 millions USD) pour les investissements du gouvernement central et 547 423 millions CDF (325,073 millions USD) pour les investissements des provinces.
Précisons que le Plan de Trésorerie n’est pas à confondre avec le budget d’un exercice. Il est juste un outil de gestion et de pilotage de l'exécution du Budget au regard des fluctuations de la conjoncture et des contraintes trouvées sur le terrain. Ainsi, le Plan de Trésorerie est ajustable, variant périodiquement en fonction des données en présence.
Amédée Mwarabu