Facture normalisée : la FEC convoque une réunion d’urgence après le refus du moratoire par le gouvernement

Siège de la FEC à Kinshasa
Siège de la FEC à Kinshasa
PAR Deskeco - 05 déc 2025 07:13, Dans Actualités

La Fédération des Entreprises du Congo (FEC) a annoncé, ce jeudi, la tenue d’une réunion urgente avec l’ensemble de ses membres, prévue ce vendredi 5 décembre 2025 à 14 heures au siège national de l’organisation. Cette décision intervient à la suite d’une série d’échanges jugés insatisfaisants avec les autorités au sujet de la mise en œuvre de la facture normalisée.

Dans une communication adressée à ses adhérents, la FEC rappelle avoir officiellement sollicité, le 25 novembre 2025, une réévaluation du processus de déploiement de ce dispositif fiscal, ainsi qu’un moratoire permettant aux entreprises de s’y conformer dans des conditions adaptées aux réalités du pays. La réponse du ministre des Finances, datée du 27 novembre, n’a cependant pas retenu la requête de la Fédération, malgré les préoccupations techniques, opérationnelles et économiques soulevées par les différents secteurs.

À la suite de ce refus, une réunion interne avait été organisée au siège de la FEC afin d’examiner en profondeur les difficultés rencontrées sur le terrain, mais aussi de rappeler les engagements antérieurement pris par les autorités compétentes. Les membres avaient unanimement exprimé leurs inquiétudes quant aux risques d’une mise en œuvre précipitée.

La situation s’est encore tendue après la publication, le 4 décembre 2025, d’un communiqué de la Direction générale des Impôts (DGI) fixant les modalités pratiques relatives à l’application effective de la facture normalisée. Selon la FEC, ces dispositions ne tiennent toujours pas compte des contraintes ni des réalités exprimées par les entreprises congolaises.

Face à ces développements, la Fédération entend analyser la situation, définir une position commune et envisager les actions à entreprendre. La rencontre de ce vendredi s’annonce décisive pour la suite du dialogue entre le secteur privé et les pouvoirs publics au sujet de cette réforme fiscale majeure.

Divine Mbala

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