En l’espace de trois ans, soit de 2023 à 2025, le budget national de la République démocratique du Congo a connu une hausse significative, traduisant une augmentation sensible des dépenses allouées à plusieurs institutions publiques. Parmi les plus concernées figurent la Présidence de la République, la Primature, l’Assemblée nationale et le Sénat.
Selon les données issues de la loi de finances de 2023, des lois de finances rectificative de 2024 et 2025, les écarts enregistrés témoignent d’une progression marquée des allocations budgétaires dans ces institutions.
La Présidence de la République, la Première institution du pays, la Présidence de la République a vu ses dépenses passer de 556 milliards FC en 2023 à 864 milliards FC en 2025, soit un écart de 308 milliards FC.
Ce qui représente une hausse d’environ 55 %. Cette augmentation traduit le poids croissant des charges de fonctionnement et d’investissement liées à cette institution stratégique.
La Primature , de son côté, a enregistré la progression la plus spectaculaire. En effet, ses dépenses sont passées de 106 milliards FC en 2023 à 895 milliards FC en 2025, soit un taux d’accroissement impressionnant de 744,5 %.
En outre, Les dépenses de l’Assemblée nationale affichent une hausse plus modérée. Elles sont passées de 728 milliards FC en 2023 à 778 milliards FC en 2025, soit un écart de 50 milliards FC et un taux d’accroissement de 6,9 %.
Comparée aux autres institutions, la Chambre basse du Parlement apparaît donc comme celle ayant le moins pesé sur le budget national sur la période considérée.
Enfin, le Sénat a lui aussi connu une légère augmentation de ses dépenses, passant de 276 milliards FC en 2023 à 304 milliards FC en 2025, soit un écart de 28 milliards FC correspondant à une hausse de 10 %.
Divine Mbala
