Tous les membres de la formation politique Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), nouvellement promus à des fonctions institutionnelles telles que dans le gouvernement, les entreprises publiques, les membres du cabinet du chef de l'État et les autorités territoriales, sont sommés de contribuer à hauteur de 10 % de leur rémunération au parti. C'est ce qu’a exigé Félix Tshisekedi, selon un communiqué du 24 août qui porte la signature du secrétaire général, Augustin Kabuya.
« À cet égard, il y a lieu de rappeler que l'instruction a été donnée par la Haute Autorité Politique de Référence, au cours de la réunion tenue le jeudi 21 août 2025 après la messe célébrée à la paroisse Sainte-Anne de la Gombe, en présence des fondateurs, cofondateurs et pionniers du parti, ainsi que des veuves de certains déjà disparus », renseigne ce communiqué.
Le SG de l’UDPS, Augustin Kabuya, a lancé un ultimatum de 7 jours aux membres concernés par cette mesure pour qu'ils lui transmettent les preuves de leur cotisation, fixée statutairement à 10 % de leurs revenus. Il les exhorte à agir rapidement, précisant qu'un rapport sera soumis à la haute direction politique, qui prendra des sanctions contre ceux qui ne s’acquittent pas de cette obligation.
Interrogé à ce sujet ce matin par la radio Top Congo, le camp de Déo Bizibu, rival de Kabuya, a critiqué ce communiqué de presse. Selon lui, cette démarche met en danger le président de la République, car, d'après la constitution, il n'engage pas de parti politique.
César Olombo