Plusieurs risques à la fois internes, géopolitiques et mondiaux sont susceptibles de fragiliser l'économie de la République démocratique du Congo (RDC). Parmi eux figurent « les éventuelles réductions de l'aide des bailleurs », selon le rapport de la Banque mondiale sur la situation économique en RDC rendu public fin juillet 2025.
Cette institution cite également la volatilité des cours des matières premières, le ralentissement de la croissance dans certains pays développés, ainsi que l'insécurité régionale.
« Des faiblesses structurelles, telles que l'étroitesse de l'espace budgétaire, une faible mobilisation des recettes intérieures et l'insuffisance de la création d'emplois, pourraient continuer à freiner la croissance inclusive à long terme », peut-on lire dans le rapport.
La Banque mondiale note toutefois qu'avec la poursuite des réformes et des investissements, les perspectives économiques de la RDC restent prudemment optimistes.
Le budget de la RDC est principalement constitué des ressources internes dont les impôts et taxes, ainsi que des ressources externes, qui sont des dons et des prêts d'aide.
Une analyse comparative entre la loi de finances initiale et la loi de finances rectificative 2025 révèle une réduction alarmante de 15,66% du budget de l'éducation, faisant chuter sa part dans le budget national de 18,64% à 15,59%.
Cette baisse affecte des secteurs clés de la vie sociale dont l'éducation, la santé et les infrastructures.
Bruno Nsaka