Lors du sommet de la coopération énergétique de l'Afrique de l'Est (EA-ECS) qui s'est déroulé fin janvier 2025 à Arusha, en Tanzanie, l’Agence nationale de l’électrification et des services énergétiques en milieux rural et périurbain (ANSER) de la République démocratique du Congo a fait un plaidoyer pour l'harmonisation du cadre réglementaire afin d'attirer les investissements et les financements.
La 5e édition du sommet de la coopération énergétique de l'Afrique de l'Est était placée sous le thème : « Renforcer l'Afrique de l’Est : libérer le potentiel de la Tanzanie pour un marché régional de l'énergie ».
D'après Anser, les échanges dudit sommet ont notamment porté sur la coopération régionale pour la sécurité énergétique et la croissance du secteur, l’accélération des projets par des réformes et des financements adaptés, ainsi que l’optimisation des excédents d’électricité grâce aux interconnexions et aux industries énergivores.
Cette agence congolaise a également recommandé l'instauration d'un climat des affaires propice, pouvant faciliter les projets et les engagements financiers, mais aussi un soutien gouvernemental renforcé, tout en incluant des garanties pour catalyser les financements.
Le secteur électrique représente un défi majeur en RDC et le pays affiche un des taux d’électrification les plus bas du continent : 15 % à l’échelle nationale, avec de fortes disparités entre les villes (35 %), les zones rurales (1 %) et les zones périurbaines (moins de 5 %).
César Olombo