RDC : Lancement à Kinshasa de la formation des négociatrices francophones pour la COP29

Forêt
Forêts du Bassin du Congo
PAR Deskeco - 15 oct 2024 09:30, Dans Développement durable

 

À l'approche de la COP29, qui se tiendra à Bakou en Azerbaïdjan du 11 au 22 novembre 2024, Eve Bazaiba, ministre congolaise de l'Environnement et du Développement durable, en partenariat avec l'Institut de la Francophonie pour le Développement Durable (IFDD), a lancé ce lundi à Kinshasa  un atelier de renforcement des capacités  des négociatrices des pays francophones.

Cette formation vise à doter les participantes des outils nécessaires pour aborder les enjeux complexes des négociations climatiques, pour le développement durable à travers le monde.

« L’importance de cet événement réside dans la préparation de nos délégations à affronter des sujets complexes comme les solutions basées sur la nature et les approches techniques sur les écosystèmes, l’Adaptation, les Finances, les Pertes et Dommages, transfert de technologie, la transition écologique ou énergétique, autant de leviers stratégiques dans la lutte contre le changement climatique », a indiqué Eve Bazaiba au lancement de cet atelier.

Dans son discours, elle a également souligné l'importance particulière du bassin du Congo, dont la biodiversité est plus que vitale pour la survie du monde.

« Je tiens à souligner que le bassin du Congo est constitué des pays francophones en Afrique Centrale, victimes du réchauffement climatique mais dont le potentiel environnemental constitue aujourd’hui une solution basée sur la nature pour sauver l’humanité toute entière face à ces enjeux du dérèglement du climat », a expliqué Eve Bazaiba.

La ministre a également mis en avant le rôle du leadership féminin dans la lutte contre le changement climatique. En renforçant la présence des femmes dans les négociations, les pays peuvent s'assurer que leurs perspectives et leurs préoccupations spécifiques soient prises en compte dans les décisions.

Lors de la  COP 28 à Dubaï en décembre 2023,  les négociateurs de près de 200 parties  s’étaient accordés de marquer le « début de la fin » de l'ère des combustibles fossiles, en jetant les bases d'une transition rapide, juste et équitable, étayée par de fortes réductions des émissions et un financement accru.

Depuis, plusieurs voix s’élèvent pour dénoncer le faible engagement des pays pollueurs dans la lutte pour une transition énergétique efficace, profitable aux pays vulnérables et qui subissent les conséquences du réchauffement climatique.  

Bruno Nsaka

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