Le GAO, un organisme de surveillance du Congrès américain indique qu’elle n’a trouvé aucune preuve attestant qu’une règle de la Securities and Exchange Commission ( SEC) datant de 2012 sur la divulgation des minerais de conflit ait réduit la violence dans l’Est de la RDC. La réglementation impose à certaines entreprises minières de déposer des rapports sur leur utilisation du tantale, de l’étain, tungstène et l’or qui sont exploités dans les mines en partie orientale du pays.
Dans un rapport publié le lundi 7 octobre 2024, cet organisme ajoute que la règle n’a pas eu aussi d’effet dans les pays voisins.
« Le nombre d’événements violents dans les pays voisins n’a pas changé en réponse à la réglementation de la SEC », note le rapport consulté par DESKECO.COM.
Le GAO explique qu’en dépit de cette réglementation, les violences se poursuivent et les groupes armés continuent à se battre pour le contrôle des mines, singulièrement l’or, « difficile à tracer et plus facile à faire passer en contrebande que les trois autres minéraux »
L’année dernière, le GAO a également déclaré que certaines sociétés américaines achètent des minerais de conflit de la RDC et de ses pays voisins qui ne respectent pas les exigences de la divulgation.
Fin septembre, la patronne de la Monusco, Bintou Keita avait indiqué au conseil de sécurité de l’ONU que les rebelles du M23 qui contrôlent certaines agglomérations au Nord-Kivu gagnent 300 000 dollars par mois de revenus miniers dont le coltan qu’ils se sont emparés cette année.
Yassin Kombi