Tshopo : dans le cadre des activités en marge de la journée nationale, le ministre de tutelle dote des pêcheurs à Kisangani des intrants et outils de travail

Un pêcheur sur le fleuve Congo à Kisangani. Photo d'illustration
Un pêcheur sur le fleuve Congo à Kisangani. Photo d'illustration
PAR Deskeco - 31 juil 2024 15:41, Dans Actualités

Le ministre de Pêche et Élevage, Jean-Pierre Tshimanga, a remis, le mardi 30 juillet 2024 aux pêcheurs à Kisangani, dans la province de la Tshopo, des intrants et outils de travail constitués de congélateurs, moteurs hors-bords, filets et hameçons.

« Nous voici aujourd’hui à Kisangani pour rompre avec la monotonie et inaugurer un caractère rotatif de la célébration de la journée nationale du poisson, dédiée non seulement aux pêcheurs, mais aussi aux pisciculteurs qui, selon les statistiques récentes du Programme alimentaire mondial (PAM), deux poissons sur trois consommés au monde proviennent de la pisciculture », a déclaré Jean-Pierre Tshimanga, ministre de Pêche et Elevage, en marge de la journée nationale du poisson dont les activités se clôturent au mois de juillet.

Il a justifié le choix de la province de la Tshopo en raison de son potentiel halieutique et aussi le nombre élevé des opérateurs piscicoles et de pêcheurs.    

Le ministre Tshimanga a appelé les bénéficiaires à travailler en toute responsabilité. « Je voudrais m’adresser à vous, communautés des pêcheurs et aquaculteurs de la Tshopo, bénéficiaires de ces intrants et autres matériels, à travailler dans le strict respect des lois et règlements en la matière et en toute responsabilité pour faire bénéficier aux générations futures les ressources halieutiques dans nos différents points d’eau », a-t-il dit.

Plus jamais de pêche illicite aux méthodes prohibées

« Plus jamais de pêche illicite aux méthodes prohibées. Plus jamais des dons et libéralités sans les résultats concrets », a martelé le ministre de Pêche et élevage. M. Jean-Pierre Tshimanga a signifié que la relance de la pêche industrielle et la réorganisation de la pêche traditionnelle devraient contribuer à la réduction de l’importation des produits halieutiques, à la création des richesses, d’emplois directs et indirects, à la réduction de l’exode rural et à l’amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle de la population congolaise.

Cependant, a-t-il souligné, pour y parvenir, plusieurs autres préalables doivent être mis sur pied entre autres la sensibilisation des communautés de pêcheurs dans la gestion responsable des eaux continentales et transfrontalières, l’intense vulgarisation du code de bonne conduite. Il a, par ailleurs, annoncé que le gouvernement envisage des réformes profondes des accords de partenariats publics-privés avec les opérateurs de pêche et aquaculture ainsi que d’autres parties prenantes. 

Pour sa part, le président du comité provincial des pêcheurs a relevé quelques difficultés auxquelles  sont confrontés les membres de l’Association  « Les pêcheurs rencontrent beaucoup de difficultés entre autres, la surpêche, l’utilisation de filets à mailles prohibés et les produits toxiques, la fabrication des filets à l’aide de la moustiquaire imprégnée, la pollution intensive des eaux par l’exploitation des minerais créent la disparition de la biodiversité, le manque d’équipements modernes de pêche, le manque de chambre froide », a souligné Léonard, président du comité provincial des pêcheurs. Le 24 juin de chaque année, la RDC célèbre la journée nationale du poisson. 

Cette année, le thème retenu a été « la pêche et l’aquaculture, piliers de la relance de l’économie nationale ».

Bienvenu Ipan

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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