Mme la Première ministre, Judith Suminwa Tuluka, a reçu en audience le lundi 15 avril 2024 à l’hôtel du gouvernement, situé dans la commune de la Gombe, la délégation du regroupement Action des alliés et Union pour la Nation congolaise (A/A UNC+A/VK 2018) conduite par le Vice-Premier ministre, ministre de l’Economie nationale, Vital Kamerhe.
Au sortir de cette audience, le VPM Vital Kamerhe a fait à la presse l’économie de leurs échanges avec la Première ministre : « Nous avons le privilège d’être le deuxième regroupement à être reçu par Mme la Première ministre. Nous sommes sortis de cette audience satisfaits parce que la formation du gouvernement tient compte aussi d’un certain nombre des critères comme la compétence, la probité morale, la géopolitique, le genre, etc ».
Aux Congolais qui s’impatientent par rapport à la formation du gouvernement, le VPM Kamerhe a répondu en ces termes : « la question du temps, ce n’est pas la faute de la Première ministre, et de deux, il ne faut pas confondre les choses. La RDC, avec ses 100 millions d’habitants, on doit prendre du temps nécessaire pour bien faire les choses ».
Le VPM recommande à « ceux qui auront la chance d’être nommés (dans le prochain gouvernement : ndlr) de réfléchir sur la manière de répondre aux défis énormes dans un pays en guerre. C’est le premier défi. Deuxième défi, c’est la lutte contre la pauvreté c’est-à-dire qu’il faut relancer l’agriculture, réhabiliter les routes, l’eau, etc. Donc il y a espoir tant que notre pays n’a pas été volé, notre sous-sol nous appartient, nous sommes l’un des pays bénis de l’humanité. Avec la deuxième forêt, nous participons à empêcher que la planète implose (…) Donc le monde au lieu d’agresser la République démocratique du Congo, devrait la protéger comme un joyau de l’humanité, l’espoir de l’humanité. Puis que Inga à lui seul c’est toute l’Afrique industrialisée (…) Donc nous mêmes nous devrons être conscients que nous sommes riches et que nous avons une certaine désorganisation, une façon de fuir nos responsabilités qui ne nous honore pas. Le mot d’ordre aujourd’hui c’est que tous les Congolais unis pour accompagner les Forces armées de la RDC et mettre fin à cette guerre d’agression. Nous devons, coûte que coûte trouver des voies et moyens pour mettre fin à cette guerre parce que ça compromet énormément le travail de développement, les ambitions affichées par le président de la République qui seront traduites en actions par Mme la Première ministre, cheffe du gouvernement ».
Bienvenu Ipan