« Nous lançons la sonnette d’alarme pour la restructuration de la filière semencière afin d’atteindre les résultats escomptés pour lutter contre l’insécurité alimentaire qui gangrène les communautés congolaises », a, au nom de tous les membres, déclaré Mme Maloso Muanda du Regroupement de la dynamique des femmes paysannes du Congo (RDFPC) situé dans la commune de Maluku. Cet appel a été lancé pour pallier le problème de qualité de semence dont ils sont par moment victimes.
Ces paysannes révèlent que le mélange de plusieurs variétés sur le marché ne permet pas de disposer des plantes capables de résister aux attaques des maladies et des intempéries.
Pour ces paysannes du RDFPC, "les semences ne doivent pas être vendues comme les cacahuètes sur la place publique, mais il faudra tenir compte de la sélection de la variété, sa conservation et sa pérennisation afin de présenter aux producteurs les produits de qualité de son choix".
A en croire Mme Maloso, plusieurs zones agricoles en RDC ont connu un faible taux de production de la semence de qualité. « En milieu rural, les nouvelles variétés peinent à être diffusées au sein des communautés suite à sa non réglementation. Une situation qui suspend les maillons de la chaîne de valeur et nécessite l’interpellation des agri-multiplicateurs à connaître le processus de réglementation afin de produire la semence de qualité aux populations locales », a lancé Mme Maloso.
Bienvenu Ipan