Dans un document de déclaration parvenu à Deskeco, vendredi 24 novembre, les sociétés minières aux capitaux chinois oeuvrant en République Démocratique du Congo ont réagi aux accusations sur un éventuel emploi d’enfants dans leurs entreprises et d’exploitation illégale aussi le monopole du marché du cobalt dans le pays.
Elles rejettent ces allégations proférées dans la Commission exécutive du Congrès américain sur la Chine tenue le 14 novembre dernier, par les États-Unis. L'Union des Sociétés Minières aux Capitaux Chinois en RDC estiment que ces propos sont loin de la vérité et ne reflètent pas la situation actuelle de la coopération sino-congolaise dans l'industrie minière.
Elle indique par ailleurs que “sous la direction de l'Ambassade de Chine en RDC, elle mène des inspections régulières et supervise les entreprises minières aux capitaux chinois en RDC pour s'assurer que leurs activités de production et leur fonctionnement ne sont pas concernés par le travail des enfants et l'exploitation minière illégale”.
« L'Union déclare par la présente qu'elle confirme, qu'à sa connaissance, les entreprises membres n'emploient pas de main-d'œuvre enfantine et ne s'engagent pas dans l'exploitation minière illégale dans le cadre de leurs activités de production et leur fonctionnement ; que les entreprises membres attachent une grande importance à la protection du travail et à la protection des droits et des intérêts des employés congolais, et n'admettent pas des produits minéraux d'origine inconnue, tels que le cuivre et le cobalt, pour la transformation et le traitement », peut-on lire dans le communiqué.
Et d’ajouter :
« Les entreprises membres attachent de l'importance et fournissent des soins aux enfants en RDC, assument leur responsabilité sociétale en construisant des écoles communautaires et en fournissant soutien à des orphelinats »