Les sénateurs ont repris ce vendredi 15 septembre 2023 le chemin de l’hémicycle du Palais du peuple. Le président du Sénat Modeste Bahati Lukwebo a ouvert cette dernière session de la législature en cours en présence de plusieurs autorités civiles et militaires.
Dans son discours, le président du Sénat a épinglé tous les domaines de la vie nationale, de l’économie au social, en passant par la politique et la sécurité. Modeste Bahati a également exhorté l'exécutif national à doter la CENI des moyens conséquents pour l’organisation des élections de décembre prochain dans le délai prévu par la Constitution.
« Les élections présidentielles,législatives, provinciales, urbaines, municipales et locales sont prévues à la fin de cette année et en début de l'année prochaine. J'émets le vœu de voir le Gouvernement continuer à décaisser à temps, les fonds prévus pour permettre à la CENI d'organiser des élections justes, transparentes, démocratiques et apaisées. J'invite respectivement la CENI à respecter scrupuleusement son agenda pour que les élections se tiennent en temps voulu », a dit Modeste Bahati Lukwebo dans son discours.
Par la même occasion, le numéro Un de la Chambre Haute du parlement, Bahati Lukwebo espère que chaque acteur politique va s'acquitter de son devoir en toute responsabilité.
« Étant revenus des vacances parlementaires, j'ose croire que celles-ci vous ont permis de bien vous préparer en vue d'affronter ces élections avec succès.Qu'il me soit aussi permis d'attirer l'attention de tous les acteurs politiques de bien vouloir s'acquitter de leur devoir républicain en toute responsabilité », a recommandé Bahati Lukwebo, président du Sénat.
La République Démocratique du Congo s'apprête à organiser son 4e cycle électoral au mois de décembre de l'année en cours. Actuellement, la CENI réceptionne les dossiers des candidats pour l'élection présidentielle.
L'opposition proche de Martin Fayulu et de Joseph Kabila ne prend pas part à ce processus électoral. Si l'aile de Martin Fayulu exige l'audit du fichier électoral, le camp de Joseph Kabila exige la refonte de la commission électorale nationale indépendante, la nomination des juges à la Cour constitutionnelle avant de prendre part aux élections.