L’encours de la dette extérieure de la République démocratique du Congo évalué à 13,7 milliards USD avant le point d’achèvement de l’initiative PPTE (vers les années 2009) a fortement diminué à environ 3 milliards USD après le point d’achèvement.
Depuis la remise de la dette par les partenaires financiers, la tendance de la dette publique congolaise est toujours à la hausse jusqu’à atteindre 6 milliards 415,67 millions USD en 2017. Cependant, le reclassement du passif conditionnel intervenu en 2018 a négativement impacté cet encours, le ramenant à 5 milliards 148,58 millions USD en 2018 avant de remonter à USD 7.385,02 millions en 2021, selon les données de la Direction générale de la dette publique (DGDP).
De cette analyse de la courbe de la dette de la RDC, il ressort que l’actuel président de la République, Félix Tshisekedi, investi le 24 janvier 2019, a vu la dette publique passer de 5,1 milliards USD (janvier 2019) à 7,3 milliards USD à fin décembre 2021.
Comparativement à l’année 2020, la RD-Congo a négocié plus de financements en 2021. Le montant total de nouveaux engagements s’élève à 2 milliards 241 millions USD pour la seule année de 2021, soit une augmentation de l’ordre de 11,59% par rapport à l’année précédente. Il sied de souligner qu’à ce montant, il faut ajouter des dons liés aux prêts IDA de l’ordre de 600 millions USD.
En termes de coût, l’élément don a baissé de 15,56%, tiré par des prêts non concessionnels dont le montant représente un peu plus du tiers des engagements totaux. Quant à la maturité moyenne, elle a également connu une tendance baissière, passant de 23 ans en 2020 à 15,16 ans en 2021.Cette baisse est due essentiellement au montant élevé de l’engagement FMI alors que celui-ci ne dégage que 10,5 ans de maturité moyenne.
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