L’Afrique australe offre des opportunités d’investissement et des perspectives de croissance économique encourageantes, malgré les vents contraires que font souffler la pandémie mondiale et la crise alimentaire, a déclaré Swazi Tshabalala, vice-présidente principale de la Banque africaine de développement.
Mme Tshabalala assistait au 42e Sommet ordinaire des chefs d’État et de gouvernement de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), qui s’est conclu la semaine dernière à Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo.
A ses côtés, plusieurs responsables de la Banque, à l’instar de Solomane Koné, directeur général adjoint pour la région Afrique centrale, Jean-Guy Afrika, directeur par intérim du Bureau de coordination de l’intégration régionale, et Lufeyo Banda, responsable des opérations régionales.
« Le Groupe de la Banque africaine de développement est très optimiste pour l’avenir de la région de la SADC, a affirmé Mme Tshabalala. Bien que la pandémie et la crise alimentaire aient mis la région à rude épreuve, la coopération régionale en matière d’investissement, de sécurité, d’infrastructures, de santé, de climat, d’agriculture et de commerce s’accélère à un rythme impressionnant. Ces tendances créent de nouvelles opportunités de renforcement des systèmes de production de la région et de modernisation des infrastructures urbaines et régionales. »
La vice-présidente principale a eu des échanges fructueux avec plusieurs ministres et chefs d’État, parmi lesquels le président zambien Hakainde Hichilema et le président malawien Lazarus Chakwera qui, tous deux, ont exprimé leur gratitude pour le soutien apporté par le Groupe de la Banque au fil des ans.
Les responsables de la Banque ont également rencontré le ministre des Finances de la RDC, Nicolas Kazadi, et le vice-ministre des Finances du Mozambique, Amilcar Paia Tivane. Les discussions ont porté sur le portefeuille actif de la Banque dans ces deux pays et sur les possibilités de mobiliser davantage de ressources pour combler les lacunes en matière d’infrastructures, stimuler la transformation agricole, promouvoir l’industrialisation et le commerce, et répondre aux urgences sécuritaires et climatiques.
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