Dans sa communication lors du Conseil des ministres du vendredi 22 avril, le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a rappelé qu’à la 38ème Réunion du Conseil des Ministres, la Couverture Santé Universelle a été décrétée une cause nationale.
Cette réforme permettra, en effet, à l’ensemble de la population congolaise d’accéder aux services des soins préventifs, curatifs, palliatifs, de réadaptation et de promotion de la santé, conformément à la vision sociale du Président de la République, Chef de l’Etat.
Pour ce faire, plusieurs étapes ont été déjà franchies pour rendre effectif ce projet de haute portée historique, a assuré le chef du Gouvernement. Parmi les étapes avant déjà franchies, l'on peut citer :
- la mise en place d’un cadre institutionnel devant régir la Couverture Santé Universelle en République Démocratique du Congo, par la signature de l’Ordonnance n° 21/032 du 1er juin 2021 portant création, organisation et fonctionnement du Conseil National de Couverture Santé Universelle (CN-CSU) ;
- la validation du Plan Stratégique National de la Couverture Santé Universelle en République Démocratique du Congo au cours de la première session extraordinaire du Comité de Pilotage du Conseil National de la Couverture Santé Universelle, présidée par le Chef de l’Etat, le mardi 07 décembre 2021 ;
- la validation de la Feuille de Route qui prévoit le démarrage effectif des activités après la création des cinq (5) Établissements d’appui à la Couverture Santé Universelle.
C'est sans ce cadre que, conformément à l’Ordonnance n°21/032 sus évoquée, le Premier Ministre s’est dit heureux d’annoncer qu’il a signé cinq (5) Décrets portant création, organisation et fonctionnement des Établissements publics d’appui à la Couverture Santé Universelle ci-après :
(i) L’Autorité de Régulation et de Contrôle de la Couverture Santé Universelle, ARCCSU en sigle ;
(ii) Le Fonds de Solidarité de la Santé, FSS en sigle ;
(iii) Le Fonds de Promotion de la Santé, FPS en sigle ;
(iv) Institut National de Santé Publique, INSP en sigle ; et
(v) L’Agence Nationale d’Ingénierie Clinique et du Numérique de la Santé ANICNS.
DESKECO