Les Etats-unis annoncent avoir imposé des restrictions de visa à huit ressortissants congolais qui seraient impliqués dans le trafic illicite d’espèces sauvages. Leurs noms n’ont pas été révélés. Ce trafic est considéré comme un crime qui menace la sécurité, la prospérité économique, l'état de droit, les efforts de conservation de longue date et la santé humaine. Les USA considèrent la RDC comme une plaque tournante majeure de ce trafic d’ivoire, d’écailles de pangolin ou encore la corne de rhinocéros.
« Nous envoyons un message pour dire que les trafiquants d'animaux sauvages et de bois ne sont pas les bienvenus aux États-Unis. Les États-Unis se sont engagés à travailler avec les autorités gouvernementales de la RDC et l'Institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN) pour perturber les réseaux de trafic et lutter contre le trafic d'espèces sauvages à l'échelle mondiale », dit le département d’Etat des USA dans un communiqué.
Le 4 novembre dernier, deux trafiquants congolais avaient été arrêtés aux États-Unis et environ 3,5 millions de dollars d’ivoire, de corne de rhinocéros et d’écailles de pangolin avaient été saisis à la suite d’une coopération multinationale de plus de deux ans entre le service de Sécurité Diplomatique de l’Ambassade des États-Unis à Kinshasa, Homeland Security Investigations (HSI) et le Gouvernement congolais pour mettre fin à une opération de trafic d’espèces sauvages.