Pour aider à améliorer l'accès aux moyens de subsistance et aux infrastructures socio-économiques dans les communautés vulnérables en RDC, le Groupe de la Banque Mondiale a approuvé le 4 juin 2021 250 millions de dollars en faveur du Projet pour la Stabilisation de l’Est de la RDC pour la Paix (STEP 3).
« Ce nouveau financement offre une occasion unique d’investir dans le capital humain de manière intégrée, en englobant éducation, santé et protection sociale, pour garantir le bien-être des réfugiés et des communautés d'accueil. En complément de son modèle réussi de filets sociaux, le projet tirera parti de sa réputation, de son expérience et de ses ressources pour répondre aux besoins en infrastructures sociales dans les communautés vulnérables, en augmentant l'accès aux services de santé et d'éducation, et en renforçant le dialogue politique sur l'intégration des réfugiés dans les systèmes nationaux. », explique Jean-Christophe Carret, directeur des opérations de la Banque mondiale pour la République démocratique du Congo, le Burundi, l’Angola et Sao-Tomé-Et-Principe.
Le financement accordé aujourd'hui par l'Association internationale de développement* (IDA) pour STEP 3 apportera un soutien supplémentaire au gouvernement de la RDC pour faire face aux effets combinés de la crise du COVID-19 et d'un nouvel afflux de réfugiés. S'appuyant sur le guichet 19 de l’IDA pour les communautés d'accueil et les réfugiés (WHR), le projet sera élargi pour protéger le capital humain dans les communautés qui accueillent un grand nombre de réfugiés, se remettent de la crise Ebola de 2018-2020 et/ou reconstruisent le capital physique et humain après un conflit. Dans l’immédiat, il s’agit de renforcer le projet dans le Nord Ubangui et de l'étendre au Sud Ubangui, deux provinces extrêmement pauvres où un grand nombre de réfugiés de la République centrafricaine (RCA) sont récemment arrivés. Ces zones d'accueil des réfugiés voient également leurs vulnérabilités préexistantes aggravées par la crise du coronavirus 2019 (COVID-19).
STEP est le principal instrument de protection sociale soutenu que la Banque Mondiale soutient pour répondre aux crises qui se chevauchent dans le pays. Depuis son démarrage en 2014, le projet a permis de réhabiliter plus de 870 infrastructures communautaires, doté 45 000 ménages de technologies agropastorales améliorées, et permis le renforcement des capacités de près de 5 000 membres des comités locaux de développement. Il a également offert des opportunités de travail aux personnes vulnérables en fournissant plus de 1,3 million de jours de travail temporaire.
L’Association internationale de développement (IDA) est l’institution de la Banque mondiale qui aide les pays les plus pauvres de la planète. Fondée en 1960, elle accorde des dons et des prêts à faible taux d’intérêt ou sans intérêts en faveur de projets et de programmes de nature à stimuler la croissance économique, à réduire la pauvreté et à améliorer la vie des plus démunis. L’IDA figure parmi les principaux bailleurs de fonds des 76 pays les plus pauvres de la planète, dont 39 se trouvent en Afrique. Les ressources de l’IDA permettent d’apporter des changements positifs dans la vie de 1,6 milliard de personnes résidant dans les pays éligibles à son aide. Depuis sa création, l’IDA a soutenu des activités dans 113 pays. Le volume annuel des engagements est en constante augmentation et s’est élevé en moyenne à 21 milliards de dollars au cours des trois dernières années, 61 % environ de ce montant étant destinés à l’Afrique.
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