En République Démocratique du Congo, les entreprises minières ont de plus en plus recours au renouvelable pour alimenter leurs opérations. En effet, Ivanhoe Mines Energy a signé un protocole d’accord avec la Société Nationale d’Électricité afin de moderniser la turbine 5 du complexe hydroélectrique d’Inga II.
Ce nouvel accord Ivanhoe Mines - SNEL vise la continuité la stratégie déjà lancée par la société minière pour la rénovation de la centrale hydroélectrique Mwadingusha afin d'alimenter sa future mine de cuivre Kamoa-Kakula.
L’annonce a été faite le 26 avril par la société mère, Ivanhoe Mines, qui précise que ce partenariat public-privé lui permettra d’obtenir les 162 MW d’énergie produite par l’installation afin d’alimenter le complexe de cuivre Kamoa-Kakula et son usine de traitement associée, tous deux en construction actuellement.
« Ce nouvel accord d’approvisionnement en électricité est une étape importante dans notre parcours de durabilité, car il fournira à Kamoa-Kakula un accès prioritaire à un total de 240 mégawatts d’électricité propre et renouvelable provenant des turbines modernisées des centrales hydroélectriques de Mwadingusha et d’Inga II », a commenté Ben Munanga, DG d’Ivanhoe Mines Energy, relayé par l'Agence Ecofin.
Cette société minière a déjà entamé la rénovation d’une autre centrale hydroélectrique, celle de Mwadingusha en l’occurrence, afin de participer également à l’alimentation de la mine. Cette dernière doit générer 78 MW pour les deux premières phases de production de cuivre à Kamoa-Kakula.
Rappelons qu'Ivanhoe Mines est une société minière canadienne axée sur l'avancement de ses trois principaux projets en Afrique australe: le développement de nouvelles mines dans les découvertes de cuivre de Kamoa-Kakula en République démocratique du Congo (RDC) et le Platreef palladium-platine-nickel-cuivre- découverte d'or-rhodium en Afrique du Sud ; et le vaste réaménagement et la mise à niveau de la mine historique de zinc-cuivre-germanium-argent de Kipushi, également en RDC. Ivanhoe explore également de nouvelles découvertes de cuivre sur ses licences d'exploration en propriété exclusive de Western Foreland en RDC, près du projet Kamoa-Kakula.
Jordan MAYENIKINI