Mi-février, les présidents de 15 assemblées provinciales avaient présenté au speaker du Sénat les difficultés auxquelles ils sont confrontés dans l’exercice de leur mission. Ils avaient présentés à Thambwe Mwamba, plusieurs doléances dont des arriérés relatifs aux frais de fonctionnement. Ils avaient également échangé sur la caisse nationale de péréquation. Ce lundi, le président du Sénat, est revenu sur cette question au cours de son discours d’ouverture de la session parlementaire de mars
« 10% de recettes budgétaires de l'Etat constituent des sommes importantes qui nécessitent une attention particulière. Seule, l'application de la loi ne suffira pas (...). C'est dans cette perspective que je veux vous proposer l'étude de faisabilité des différentes possibilités d'utilisation de ces fonds : distribution liée aux difficultés des provinces, appui budgétaire, amplification des fonds par ingénierie financier dans un outil approprié », a-t-il dit devant les sénateurs.
Il est également revenu sur la nécessité de mettre à la disposition des provinces des crédits nécessaires à l'investissement aux infrastructures, aux PME ou à l'industrie qui devraient être « la manière efficiente d'utiliser les fonds publics nationaux aux besoins nationaux ».
Le président du Sénat souhaite que ces problèmes trouvent des solutions dès cette année.
« Les conclusions de cette étude de faisabilité vous seront présentées dans la deuxième moitié de cette année afin de rendre possible la réalisation et le bon usage de ces fonds et d'aller de l'avant. Les sénateurs doivent se mobiliser pour que les tranches mensuelles à verser à la caisse de péréquation le soient effectivement. Le plan de trésorerie dans l'exécution du budget 2020 doit respecter cette contrainte. N'oubliez pas que c'est en défendant l’intérêt des provinces que vous mériterez votre mandat », a-t-il ajouté.
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