RDC : le DG Miguel Kashal rassure les jeunes entrepreneurs des opportunités à capter d'importants revenus avec la sous-traitance

Le DG de l'ARSP et le ministre de la Communication et Médias lors du briefing devant la presse
Le DG de l'ARSP et le ministre de la Communication et Médias lors du briefing devant la presse
PAR Deskeco - 15 mar 2024 09:56, Dans Actualités

Le Directeur Général de l’Autorité de Régulation de la Sous-traitance dans le Secteur Privé (ARSP), Miguel KASHAL KATEMB, et le ministre de la Communication  et Médias, Patrick Muyaya, ont co-animé le jeudi 14 mars 2024 au studio Maman Angebi de la RTNC, un briefing presse autour de l'« Accompagnement des entrepreneurs Congolais aux grands marchés de sous-traitance en République Démocratique du Congo.»

Miguel Kashal, dans son mot introductif, est revenu sur le contrôle effectué par l'ARSP afin de pouvoir donner des opportunités aux entreprises à capitaux majoritairement congolais, victimes de plusieurs circuits des appels d'offre qui leur étaient hermétiquement fermés.

La loi sur la sous-traitance n'exclut pas les expatriés, a-t-il martelé, et que la part de 49% leur est réservée alors que les nationaux auront 51%. Le Directeur général de l'ARSP a précisé que cela doit être des partenariats gagnants-gagnants. 

"Je pense que tout ce que nous faisons, nous le rendons à la population entrepreneuriale dans notre pays parce que c'est un combat que mène le Président de la République en faveur des nationaux afin de pouvoir relever les défis de tissu de notre économie. Vous avez vu qu'il y a des entreprises que nous avons enjoint aux sociétés principales de radier. Ce n'est pas l'ARSP qui a annulé, c'est l'ARSP qui a enjoint aux entreprises principales de suspendre ou d'annuler les contrats qui n'ont pas été conformes avec la loi sur la sous-traitance en République démocratique du Congo", a dit Miguel Kashal.

Et d'ajouter : "Ici l'objectif est que nous nous ne voulons pas que les congolais soient écartés parce que malgré que cette loi sur la sous-traitance a existé depuis 7 ou 8 ans, les congolais ont toujours été victimes de ce circuit fermé d'appels d'offres et le système de prête-nom, chose qu'il fallait changer. Parce que la loi sur la sous-traitance fait partie du contenu local. Et aujourd'hui tous les pays sont à la course à la montre sous le contenu local et tout le monde veut promouvoir l'entrepreneuriat local."

Dans la foulée, le DG de l'Autorité de Régulation de la Sous-traitance dans le secteur privé a rassuré les jeunes congolais créateurs d'emplois de l'obtention des milliers de dollars que l'ARSP dégage dans les entreprises principalement minières. 

"Ici chez nous en RDC, nous sommes au niveau de la sous traitance. Aux autres pays, c'est au niveau des entreprises principales(...) Il est vrai qu'on doit le reconnaître que nous sommes parmi les pays qui ont voté cette loi en retard, mais je pense que 2017 jusqu'aujourd'hui, nous travaillons d'arrache-pied pour avoir des résultats avec notre population et surtout notre jeunesse. Nos jeunes qui terminent des études et qui veulent être créateurs d'emplois, bois devons leur donner toutes ces occasions", a-t-il souligné.

De son côté, Patrick Muyaya, Ministre de la Communication et Médias a corroboré les propos de Miguel Kashal n'excluant pas la présence des expatriés même si la majorité de parts doit revenir aux congolais.

"Dans la sous-traitance, nous voulons que la majorité revienne aux congolais, les autres expatriés sont aussi les bienvenus dans ce qui est réservé", a-t-il dit.

DESKECO 

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