RDC: Les travailleurs du secteur Commerce ont posé leurs revendications au ministre du Travail ce mercredi

PAR Deskeco - 13 mar 2019 22:24, Dans Actualités

Débutée le lundi 11 mars 2019  à Kinshasa, la grève des Congolais travaillant chez les Asiatiques s’est encore poursuivie ce mercredi 13 mars 2019. Les grévistes se sont résolus de rencontrer le ministre de l’Emploi, Travail et Prévoyance sociale, M. Matuku Memas, ce mercredi pour lui présenter leurs doléances.

Une délégation de six personnes a été autorisée de rencontrer le ministre dont M. Albert Buanga faisait également partie de cette délégation.

Et il confié à DESKECO.COM que leur visite auprès du ministre de tutelle c’est d’abord pour réclamer que soit appliqué le nouveau barème de paie dans le secteur du commerce. Parce que l’Arrêté qui avait été signé devrait être appliqué depuis le mois de janvier dernier, mais, jusqu’à aujourd’hui, cela n’est pas encore d’application dans le secteur du commerce.

Deuxièmement, a-t-il expliqué, la politique de la sous-traitance n’existe plus dans la législation congolaise depuis l’année 2018 dans le secteur de commerce. Mais, les indo-pakistanais s’entêtent et continuent à l’appliquer jusqu’aujourd’hui.

En dernier lieu, cette délégation des travailleurs des indo-pakistanais a également voulu rencontrer le ministre du Travail pour réclamer le respect des heures de services par leurs patrons. A en croire M. Albert Buanga, le ministre du Travail s’est étonné comment depuis le mois de janvier, le nouveau barème ou SMIG n’est pas encore applicable dans le secteur de commerce.

« Nous sommes venus rencontrer le ministre pour lui présenter nos doléances. Puisque jusqu’à ce jour, nous continuons à être payer avec des anciens taux, des anciens salaires de 80 à 100 dollars américains », a-t-il déclaré.

L’ONEM pour la révision du Code du travail

Réagissant à ce mouvement de grève des Congolais travaillant chez les indopakistanais, l’Office national de l’Emploi (ONEM) pour sa part, plaide pour la révision du Code du travail. Son administrateur-directeur technique, Mme Isabelle Ebambi Katalay, pense que cela doit se faire dès le prochain conseil national du travail, « en vue de sécuriser les travailleurs congolais ».

Pour elle, c’est l’article 44 du Code du travail qui parle de la forme et du fond du contrat du travail qui doit-être révisé pour être en concordance avec l’article 210 du même code. Elle reste convaincue que le contrat du travail doit impérativement être écrit.

Lepetit Baende

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